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L' Ol ne dort jamais!!!!
04/10/2006 07:18

A. Réveillère : "On ne regarde pas derrière nous"
Au terme d'un mois de septembre historique, Anthony Réveillère fait le point sur le début de saison des Lyonnais. Il évoque le travail à effectuer durant la trêve internationale et rappelle la motivation qui anime les Rhodaniens en quête d'un 6e titre national.
Le championnat va faire relâche pendant 2 semaines. Cette trêve casse-t-elle le rythme ? La trêve est parfois bénéfique car elle permet de couper et de récupérer. Mais lorsqu’on se sent bien, on aimerait continuer sur le même rythme. Nous ne nous arrêtons pas de travailler physiquement, en prenant du plaisir dans les petits jeux, afin de tenir jusqu’à la trêve de Noël. Nous restons sérieux en prenant soin de ne pas nous blesser. Avant cette trêve, nous avions « fait le boulot » en gagnant à Sochaux pour que tout le groupe soit serein et travaille dans la bonne humeur. Lorsque tout le monde sera revenu de sélections, jeudi, nous nous replongerons dans le championnat et le derby contre Saint-Etienne.
Quel bilan tirez-vous de votre début de saison ? Le bilan est plus que positif, que ce soit en championnat ou en Ligue des Champions. Toutefois, malgré ce début de championnat durant lequel nous avons tout gagné et fait un match nul, nous n’avons que 3 points d’avance sur l’OM. Heureusement que nous avons réalisé ce parcours ! En Ligue des Champions, avec 2 victoires, nous y voyons également plus clair. Mais méfions nous car la saison est longue. Durant toute celle-ci, il y aura des trêves durant lesquelles ceux qui sont en sélections coupent un peu avec le club. De notre côté, nous continuons à travailler. Par la suite, il nous faudra remobiliser tout le monde pour que nous tirions tous dans le même sens… D’autant plus que le derby se profile à l’horizon.
L’Olympique de Marseille semble être le seul club capable de tenir votre rythme. Cela vous étonne-il ? Ce n’est pas du tout surprenant. En début de saison, je classais déjà l’OM parmi les favoris car ils n’ont pas modifié leur effectif. Ils ont conservé la même ossature que la saison passée. Un peu comme l’Olympique Lyonnais le fait depuis longtemps, ils ont trouvé une certaine stabilité. Il faut rappeler qu’ils jouaient déjà bien en fin de saison dernière. Ils sont donc sur leur lancée. Les voir « au taquet », juste derrière nous, ne m’étonne donc pas du tout. Maintenant qu’ils sont éliminés de la coupe de l’UEFA, ils ne pensent plus qu’au championnat et aux coupes nationales. Nous devrons donc nous méfier.
Lorsque vous regardez l’écart qui vous sépare de Bordeaux, vous dîtes-vous que cela va être difficile pour eux de revenir ? On ne regarde pas derrière nous. On a l’habitude de regarder devant. Chacun ses problèmes. Pendant une période, l’OM était devant, nous les avions donc en ligne de mire. Maintenant qu’ils sont derrière, nous voulons rester le plus longtemps possible devant… jusqu’à la fin du championnat. Ce sera long mais notre force réside dans notre capacité à respecter nos adversaires mais également à ne nous occuper que de nous pour prendre les matchs les uns après les autres.
Jouez-vous pour battre des records comme ces 5 victoires à l’extérieur en ouverture du championnat ? Nous n’en parlons même pas entre nous. Nous voulons simplement tout gagner à domicile car nous jouons devant notre public. A l’extérieur, nous savons que les équipes sont obligées de jouer. Cela nous convient à merveille car nous pouvons ainsi nous adapter et développer notre jeu. Nous jouons donc tous les matchs pour les gagner mais nous ne pensons pas aux records. Nous formons simplement une équipe de compétiteurs qui détestent perdre et veulent remporter les 3 points à chaque fois. Nous avons juste annoncé que nous désirions ce 6e titre. Nous avons toujours aussi faim. Le championnat, c’est notre pain de tous les jours c’est pourquoi nous avons vraiment à cœur de remporter ce 6e titre.
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Il ne faut pas perde le Barça !!!!
04/10/2006 07:13
Le Real Madrid perd du terrain
Le derby madrilène, affiche de la 5e journée, a accouché d'un match nul, 1-1. Le Real Madrid, qui a fini à dix, abandonna ainsi deux points à Santiago-Bernabeu. Du coup, les hommes de Capello se retrouvent troisièmes à deux longueurs du Barça vainqueur samedi à Bilbao (3-1). Séville qui a battu Getafe (1-0) occupe la deuxième place. Seul Valence, qui a nettement dominé Tarragone (4-0), reste à la hauteur des Catalans. La Corogne garde le contact après son succès sur la Real Sociedad (2-0) qui s'enfonce un peu plus...
Raul a marqué mais le Real n'a pris qu'un point.
Le Real Madrid s'en contente. Un match nul à domicile n'est jamais un bon résultat pour les Madrilènes mais la configuration du match a été telle que Fabio Capello peut s'estimer heureux. Car les voisins de l'Atlético n'avait pas fait le court déplacement à Santiago-Bernabeu pour faire de la figuration. Au contraire, c'est eux qui prenaient les choses en main d'entrée et qui ouvraient le score dès la 6e minute grâce à Mista. Coup de froid chez les socios du Real ! Mais après avoir été dominés pendant une vingtaine de minutes, les Merengue parvenaient enfin à reprendre le contrôle du ballon et à égaliser par l'intermédiaire de Raul.
Le capitaine du Real, auteur d'un doublé en Ligue des Champions, semble avoir retrouvé la formule de l'efficacité offensive au moment même où, pour la première fois depuis dix ans, il n'a pas été sélectionné en équipe d'Espagne. Reste qu'un seul homme ne fait pas une équipe et le Real était ainsi dépourvu de solution pour créer le danger sur le but de l'Atlético. Une stérilité qui avait le don d'énerver certains joueurs comme Sergio Ramos, expulsé. Face à un real en infériorité numérique, l'Atlético allait pousser en fin de match mais sans parvenir à tromper Casillas une deuxième fois.
Les Basques au fond du trou
Si elle permet à la maison blanche de préserver ses sept années d'invincibilité contre l'Atlético, cette relative contre-performance met en lumière les difficultés du Real Madrid à trouver la bonne alchimie dans son jeu. Pour le moment, la situation n'est pas alarmante sur le plan comptable même si les Madrilènes perdent deux points sur le rival barcelonais et sont dépassés par le FC Séville, désormais deuxième après son succès sur Getafe. De son côté, l'Atlético reste dans les premières places du peloton, à la hauteur du Recreativo Huelva, vainqueur 2-0 du Betis, avec notamment un but de Sinama-Pongolle, et de La Corogne, qui s'est imposé tardivement contre la Real Sociedad (2-0) .
Samedi, le Barça avait en effet ramené trois points de son déplacement à Bilbao. Sans Samuel Eto'o, absent pour cinq mois, les Catalans n'ont pas connu trop de difficultés même s'ils ont été menés (3-1) mais le malheureux Ustaritz égalisait en marquant contre son camp avant que Gujohnsen et Saviola inscrivaient les buts de la victoire. Troisième grosse cylindrée de la Liga, Valence n'est pas la moins impressionnante. Et pour le moment, les hommes de Quique Flores suivent sans souci le rythme barcelonais. Le Gymnastic Tarragone ne constituait pas, dimanche soir, en conclusion de cette cinquième journée, un obstacle assez haut pour empêcher Valence de prendre les trois points avec une victoire 4-0, grâce à Morientes, à un doublé de l'inévitable Villa et à Angulo.
Dans le bas du tableau, la situation est toujours critique pour le football basque. La Real Sociedad n'a pris qu'un point sur quinze possibles tandis que Bilbao, encore battu trois jours après la démission du président Fernando Lamikiz, n'en compte que deux comme Santander mais qui a au moins réussi à en prendre un sur sa pelouse face au Celta Vigo (1-1)...
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L1 ANGLAISE
04/10/2006 07:10
Manchester se régale
Belle opération pour Manchester United. Dimanche à Old Trafford, les Red Devils ont décroché une victoire importante face à Newcastle en s'imposant 2-0 lors de la 7e journée. Un succès acquis grâce à un doublé de Solskjær, alors que le score aurait pu être beaucoup plus lourd avec deux poteaux et une transversale signés Cristiano Ronaldo. Forts de ce succès, les joueurs d'Alex Ferguson reprennent la première place au goal-average à Chelsea, accroché la veille par Aston Villa (1-1). Newcastle, de son côté, concède un quatrième revers en Premiership.
Cristiano Ronaldo n'a pas marqué, mais il aura pesé de tout son poids.
Les Diables rouges auront donc une nouvelle fois joué un mauvais tour aux Magpies... Newcastle, qui ne s'est plus imposé en Championnat à Old Trafford depuis 34 ans, est reparti du Théâtre des rêves avec un cauchemar de plus. Une défaite qui ne souffre d'aucune contestation, tant les Mancuniens auront maîtrisé les débats.
Après leur défaite concédée face à Arsenal lors de la 5e journée, puis le match nul concédé contre Reading (1-1), les Red Devils avaient bien l'intention dimanche de repartir de l'avant. D'autant que le faux pas de Chelsea, tenu en échec à domicile la veille par Aston Villa, les plaçait dans d'excellentes dispositions: une victoire et la première place de la Premiership tendait les bras aux Mancuniens, grâce à une meilleure différence de buts que celle de Mourinho et ses hommes.
Cette perspective alléchante en tête, MU imposait son rythme et mettait la pression sur les Magpies en ce début de rencontre. Jouant plus haut, les Red Devils se procuraient une superbe occasion à la 17e minute sur une tête signée Vidic, après un corner tiré par Cristiano Ronaldo. Harper, le portier de Newcastle, s'interposait sur une superbe parade. Alors que les Mancuniens encerclaient la surface de réparation adverse, Harper se faisait à nouveau une belle frayeur, dix minutes plus tard, sur une frappe de 20 mètres en pleine course de Fletcher qui venait s'écraser sur son poteau...
Newcastle résistait tant bien que mal à la furia mancunienne. Mais à la 41e minute, la défense des Magpies craquait sur une réalisation de Solksjaer. A l'affût, le Norvégien reprenait un tir puissant de Ronaldo que le poteau d'Harper avait repoussé (1-0, 41e).
Critiano Ronaldo joue de malchance...
Libérés après avoir ouvert la marque, les Diables rouges revenaient avec encore plus de détermination sur le terrain après la pause. Alors que les joueurs de Glenn Roeder savaient qu'ils n'avaient pas droit au moindre relâchement pour rester dans la partie, Manchester ne leur laissait aucun répit. Dès la 48e minute de jeu, Solksjaer, intraitable, déviait du genou une grosse frappe de Vidic. Harper se détendait. En vain...
Le coup était rude pour Newcastle, d'autant que MU ne comptait pas s'arrêter en si bon chemin. A commencer par Critiano Ronaldo, déchaîné ballon au pied. Ses tentatives n'étaient toutefois pas récompensées. L'international Portugais donnait le tournis à ses adversaires, mais il touchait du bois à deux reprises (49e et 55e).
Défaits, les Magpies n'étaient pas au bout de leur peine puisque Belozoglu Emre sortait sur une civière, contraint de céder sa place à Matthew Pattison. Ramage tentait pourtant de réveiller ses partenaires à la 74e minute, sur une frappe de 30 mètres qui mettait à contribution Van der Sar. Une petite alerte pour Wayne Rooney et ses coéquipiers, qui préservaient le score (2-0), compliquant encore un peu plus les affaires de Newcastle. Les Magpies, qui concèdent une quatrième défaite depuis le coup d'envoi du Championnat, se retrouvent à une inquiétante treizième place. Et c'est Nicolas Anelka et ses coéquipiers de Bolton qui se rendront à Saint James Park lors de la prochaine journée.
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PSG UEFA
03/10/2006 18:36
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Présentation des adversaire du PSG
Le tirage au sort connu, découvrez les futurs adversaires du PSG au second tour de la Coupe de l’UEFA : le Panathinaikos (Grèce), le Rapid Bucarest (Roumanie), l'Hapoel Tel-Aviv (Israël) et le FK Mladá Boleslav (République Tchèque). Un groupe à ne surtout pas sous-estimer.
Calendrier des matches
Rapid Bucarest (Roumanie) - PSG, le 19 octobre 2006 à Bucarest PSG - Hapoel Tel-Aviv (Israël), le 23 novembre 2006 au Parc des Princes Mladá Boleslav (CZE) - PSG, le 30 novembre 2006 à Mladá Boleslav PSG - Panathinaikos (Grèce), le 13 décembre 2006 au Parc des Princes
Rapid Bucarest Pays : Roumanie Stade : Stadionul Giulesti-Valentin Stanescu (19 100 places) Site web : www.fcrapid.ro
Rapid Bucarest (Roumanie) - PSG, le 19 octobre 2006 à Bucarest
Actuellement huitième du championnat roumain, le Rapid Bucarest a obtenu son billet pour la Coupe de l’UEFA grâce à sa victoire en Coupe nationale. Passés par les premiers tours de qualification, les Roumains ont su se défaire des Maltais de Sliema (5-0, 1-0), puis des Bosniaques du FK Sarajevo (0-1, 2-0), avant d’affronter les Portugais du Nacional Funchal (1-0, 2-1).
Deux joueurs étrangers, seulement, viennent renforcer le club de la capitale roumaine : Karamyan (Arménie) et Griffiths (Australie). Le reste du groupe pro est en effet uniquement composé de joueurs locaux. A noter parmi eux, la présence de Viorel Moldovan, ancien attaquant du FC Nantes.
Hapoël Tel-Aviv Pays : Israël Stade : Bloomfield (16 300 places) Site web : www.hapoelta.com
PSG - Hapoel Tel-Aviv (Israël), le 23 novembre 2006 au Parc des Princes
Vainqueur de la dernière Coupe d’Israël, l’Hapoël Tel-Aviv peine actuellement en championnat (8e). En revanche, les premiers tours de Coupe de l’UEFA se sont bien passés pour les hommes d’Yitzhak Schum. Les Slovènes de Domzale (1-2, 3-0) et les Ukrainiens du Chornomorets Odessa (3-1, 1-0) en ont d’ailleurs fait les frais.
Depuis le 15 septembre dernier, les rencontres de Coupe d’Europe sont à nouveau autorisées en Israël. En raison de la situation difficile dans la région, l’Hapoël Tel-Aviv avait en effet été contraint de jouer son premier match de Coupe de l’UEFA à Willem II, aux Pays Bas.
FK Mladà Boleslav Pays : République Tchèque Stade : Mestsky Stadion (5 000 places) Site web : www.fkmb.cz
Mladá Boleslav (CZE) - PSG, le 30 novembre 2006 à Mladá Boleslav
Vice-champions de République Tchèque, les joueurs du Mladà Boleslav sont à nouveau deuxièmes, après neuf matches de championnat. Qualifiés pour le deuxième tour préliminaire de la Champions League, les Tchèques ont éliminé les Norvégiens de Valerenga (3-1, 2-2), avant de tomber valeureusement face aux Turcs de Galatasaray (2-5, 1-1).
Repêché en Coupe de l’UEFA, le Boleslav a su renverser la vapeur face à l’Olympique de Marseille, pourtant vainqueur du match aller (1-0). Alors que tous les espoirs semblaient perdus, les Tchèques ont inscrit le but de la qualification dans le temps additionnel du match retour (4-2). Attention : match piège !
Panathinaikos FC Pays : Grèce Stade : Stade Olympique d’Athènes (65 000 places) Site web : www.pao.gr
PSG - Panathinaikos (Grèce), le 13 décembre 2006 au Parc des Princes
Deuxième de son championnat après six journées (4V, 1N, 1D), le Panathinaikos est un habitué des joutes européennes. Régulièrement présents en Champions League et en Coupe de l’UEFA, les Grecs n’ont pourtant encore remporté aucun titre continental. A l’inverse, le « Pana » compte 19 titres de Champion et 16 Coupes nationales à son palmarès.
Au premier tour, l’équipe de la banlieue nord d’Athènes s’est difficilement défaite du modeste club ukrainien de Zaporizhya (1-1, 1-0). Avec le PSG, les Verts et Blanc affronteront leur quatrième équipe française, après avoir rencontré Auxerre (C3 87/88 : 2-0, 2-3), Nantes (C1 95/96 : 3-1, 0-0) et Lens (C1 98/99 : 0-1, 1-0). Ce dernier match au Parc des Princes, de la poule G, pourrait être décisif !
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Equipe de France
03/10/2006 18:33
Coupet: "Prouver à chaque fois"
, à Clairefontaine Le gardien de l'équipe de France a digéré sa Coupe du monde vécue sur le banc. C'est en tout cas ce qu'il affirme. Mais il ne faut pas gratter beaucoup pour constater que pour le portier lyonnais, la blessure est encore vive. L'expérience a été si dure que Grégory Coupet refuse aujourd'hui de faire des plans sur la comètes et de se projeter dans un avenir trop lointain. A 33 ans, il se voit plutôt comme le trait d'union avant de passer la main à une nouvelle génération dont il ne cesse de louer les qualités.
Contre l'Italie, une équipe de France sereine.
Grégory, votre match contre l'Italie vous a-t-il fait du bien ? Ce match m'a fait plaisir pour la victoire au bout. Sur le plan personnel, je n'y cherchais rien de spécial. La Géorgie, c'était tout aussi important et même le match amical avant. Je ne peux pas aborder les matches plus ou moins facilement. Je respecte mon poste et je m'impose toujours une grosse pression. Comme avec Lyon. Au poste où je suis, , il n'y a pas à être tranquille. Mais si je m'impose cette pression, c'est avant tout beaucoup de plaisir de jouer en équipe de France.
Votre blues du Mondial est-il complètement évacué ? Oui, ce n'était pas un moment facile comme vous le savez mais l'envie de reprendre la compétition, c'était le principal pour moi.
Raymond Domenech vous a-t-il désigné comme numéro 1 ? Non. Actuellement, je joue. A moi de prouver à chaque match. Je trouve ça normal.
Estimez-vous avoir moins le droit à l'erreur en équipe de France qu'avec Lyon ? Disons que j'ai un crédit supérieur à Lyon. Je suis là pour servir l'équipe de France en étant à mon meilleur niveau. Je sais aussi qu'il y a une sacrée génération qui arrive derrière moi.
"Barthez ? Pas mon problème"
Le fait que Barthez ne soit plus joueur professionnel est-il une bonne nouvelle pour vous ? A vrai dire, je m'en moque un peu. Ce n'est pas mon problème. Moi je prends du plaisir à jouer en équipe de France et je n'ai pas envie de me poser de fausses questions.
Où en sont aujourd'hui vos relations avec Raymond Domenech ? Je ne vais pas le remercier de ce qui s'est passé. Mais c'était une expérience. Il y a prescription... C'est revenu à peu près au même, comme avant cette aventure douloureuse. L'équipe de France a toujours été un objectif pour moi, depuis longtemps. J'espère être un bon représentant de l'équipe de France...
Oui, mais vos relations avec Domenech ? (Rires) Domenech, c'est mon coach. Je ne sais pas...
Et avec Bruno Martini ? Comment pouvez-vous travaillez avec quelqu'un avec qui vous n'avez pas été tendre ? Avec Bruno, on a eu des discussions franches et honnêtes. Parfois virulentes. Je respecte l'homme, je respecte le gardien. On a mis les choses à plat. On est là pour travailler, pas pour s'aimer. Maintenant tout va bien.
Coupet affirme avoir beaucoup appris en Allemagne.
Tout est oublié donc... Quoi qu'il arrive, la Coupe du monde m'est passée sous le nez. Ça ne s'oublie pas. Sportivement j'avais fait tout ce qui était en mon pouvoir. Mais les qualités morales pour rebondir sont la force des champions. J'aime ce côté indestructible que je peux avoir. J'ai raté une Coupe du monde mais tout va bien.
En 2010, vous aurez 37 ans, pensez-vous pouvoir la disputer ? La Coupe du monde 2010, je ne l'envisage pas vraiment. Je ne regarde pas spécialement loin. Mes jours sont comptés. Je suis conscient d'être là pour faire le tampon avec la très bonne génération qui suit. Aujourd'hui, je crois que je suis en avance sur la concurrence parce que j'ai la maturité et l'expérience mais je sais que je n'ai pas dix ans devant moi. Je suis à un âge où une blessure peut être synonyme de fin de carrière.
"Abidal et Malouda, les futurs tauliers"
Et l'Euro 2008 ? A priori oui mais quoi qu'il arrive, il faut toujours se remettre en question. L'Euro, je peux l'envisager mais on n'en n'est pas encore là...
De cette nouvelle génération dont vous parlez, quels sont les gardiens qui vous impressionnent le plus ? Tous m'impressionnent. Je ne vais pas citer de noms pour ne froisser personne. Mais on voit des gardiens très performants en L1. C'est clair qu'ils vont tous se tirer la bourre très vite.
Pourriez vous comparer l'équipe de France contre l'Italie avec l'OL qui a battu le Real ? Avec l'équipe de France, c'était effectivement un peu comme avec Lyon. Il y avait de la sérénité. On l'a vu dans la gestion du temps. La France a montré une maturité supplémentaire, une confiance en elle. J'espère maintenant qu'on arrivera contre l'Ecosse à reproduire du bon football, à relancer de derrière, à produire du jeu...
Que vous inspire le fait que huit Lyonnais aient été sélectionnés ? C'est un bon pourcentage. On ne peut être que fiers de ça.
Pourtant malgré le nombre, on a le sentiment que les Lyonnais n'ont pas encore un grand poids dans le groupe ? Parce que les plus anciens ne sont pas lyonnais. Je suis certain qu'Abidal et Malouda peuvent devenir des tauliers de l'équipe de France.
Justement, ces deux joueurs semblent avoir franchi un palier en disputant la Coupe du monde. Qu'en pensez-vous ? Je pense qu'ils forment la meilleure paire à gauche du monde et qu'en plus ils sont loin d'être des tordus. De quoi envisager un bel avenir pour eux. C'est sûr qu'une Coupe du monde, ça fait grandir. Qui plus est quand elle est réussie. On s'est tous enrichi de cette Coupe du monde, même moi.
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