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CYCLISME
06/10/2006 20:10
Voeckler sacre Mondory !
Lloyd Mondory peut enfin respirer. Blessé à la clavicule depuis le mois dernier, le coureur AG2R a dû savourer comme il se doit la victoire de Thomas Voeckler, jeudi, sur les 194 kms de Paris-Bourges. Grâce au succès du pensionnaire de Bouygues Télécom, Mondory remporte en effet la Coupe de France 2006, ni Jégou, ni Geslin ni Gilbert, tous en course pour le titre, n'ayant réussi à tirer leur épingle du jeu sur cette 14e et dernière manche de la saison. Le champion de France 2004, lui, s'est imposé en solo, juste devant Usov, O'Grady et Lequatre.
Thomas Voeckler a renu un fier service à Lloyd Mondory
En raison d'une blessure à la clavicule qu'il s'est donnée le mois dernier et qui l'a contraint à mettre un terme à sa saison, Lloyd Mondory, leader de la Coupe de France avant Paris-Bouges (194 kms), a dû assister en simple spectateur à la 14e et dernière manche de l'épreuve. Une ultime levée qui aurait pu offrir le titre à Lilian Jégou, jeudi, à condition que ce dernier, diminué en raison d'une lourde chute la semaine dernière sur le Circuit Franco-Belge, termine dans les six premiers, voire au Belge Philippe Gilbert, tenant du titre et qui pointait à 49 points du leader, en sachant que le vainqueur de chaque manche empoche 50 points...
Au final, aucun funeste scénario n'est venu gâcher la journée du coureur AG2R. Sur la route, Thomas Voeckler s'est involontairement chargé de le rassurer. Soucieux de s'imposer à nouveau depuis son succès sur la Route du Sud en juin dernier, le coureur de Bouygues Telecom a finement joué le coup pour franchir la ligne d'arrivée en vainqueur. Embarqué au sein d'un groupe d'une douzaine d'échappés, l'Alsacien a attendu les 4 derniers kilomètres pour porter son attaque gagnante. Derrière lui, le Biélorusse Alexandre Usov, et l'Australien Stuart O'Grady, qui se place en prétendant pour la victoire sur Paris-Tours, dimanche, n'ont pu faire mieux que deuxième et troisième à trois petites secondes de «Ti Blanc»
Gilbert prend rendez-vous
Le peloton, lui, dans lequel figure le grand battu du jour, Lilian Jégou, 13e au final, malgré la belle activité de ses coéquipiers de La Française des Jeux, a coupé la ligne quinze secondes après le champion de France 2004. En tête de celui-ci, Philippe Gilbert, qui ne nourrissait pas d'ambitions démesurées à l'amorce de cette ultime étape de Coupe de France, s'est chargé de régler le sprint massif. Comme O'Grady, le Belge s'est mis en jambe pour le prochain Paris-Tours, une avant-dernière classique de la saison qui s'annonce passionnante.
Une échéance qui ne concerne toutefois pas le bienheureux Lloyd Mondory. En remportant cette édition 2006 de la Coupe de France, le cycliste de 24 ans, passé pro en 2004, a enlevé la première grande victoire de sa jeune carrière. Une victoire qui s'est dessinée sur le Tour de Vendée en mai dernier. Sa quatrième place lui avait alors permis de prendre les rênes de l'épreuve aux dépens de Jégou. Rênes qu'il ne lâchera finalement plus. Au plus grand soulagement de la formation managée par Vincent Lavenu.
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CYCLISME
06/10/2006 20:10
Voeckler sacre Mondory !
Lloyd Mondory peut enfin respirer. Blessé à la clavicule depuis le mois dernier, le coureur AG2R a dû savourer comme il se doit la victoire de Thomas Voeckler, jeudi, sur les 194 kms de Paris-Bourges. Grâce au succès du pensionnaire de Bouygues Télécom, Mondory remporte en effet la Coupe de France 2006, ni Jégou, ni Geslin ni Gilbert, tous en course pour le titre, n'ayant réussi à tirer leur épingle du jeu sur cette 14e et dernière manche de la saison. Le champion de France 2004, lui, s'est imposé en solo, juste devant Usov, O'Grady et Lequatre.
Thomas Voeckler a renu un fier service à Lloyd Mondory
En raison d'une blessure à la clavicule qu'il s'est donnée le mois dernier et qui l'a contraint à mettre un terme à sa saison, Lloyd Mondory, leader de la Coupe de France avant Paris-Bouges (194 kms), a dû assister en simple spectateur à la 14e et dernière manche de l'épreuve. Une ultime levée qui aurait pu offrir le titre à Lilian Jégou, jeudi, à condition que ce dernier, diminué en raison d'une lourde chute la semaine dernière sur le Circuit Franco-Belge, termine dans les six premiers, voire au Belge Philippe Gilbert, tenant du titre et qui pointait à 49 points du leader, en sachant que le vainqueur de chaque manche empoche 50 points...
Au final, aucun funeste scénario n'est venu gâcher la journée du coureur AG2R. Sur la route, Thomas Voeckler s'est involontairement chargé de le rassurer. Soucieux de s'imposer à nouveau depuis son succès sur la Route du Sud en juin dernier, le coureur de Bouygues Telecom a finement joué le coup pour franchir la ligne d'arrivée en vainqueur. Embarqué au sein d'un groupe d'une douzaine d'échappés, l'Alsacien a attendu les 4 derniers kilomètres pour porter son attaque gagnante. Derrière lui, le Biélorusse Alexandre Usov, et l'Australien Stuart O'Grady, qui se place en prétendant pour la victoire sur Paris-Tours, dimanche, n'ont pu faire mieux que deuxième et troisième à trois petites secondes de «Ti Blanc»
Gilbert prend rendez-vous
Le peloton, lui, dans lequel figure le grand battu du jour, Lilian Jégou, 13e au final, malgré la belle activité de ses coéquipiers de La Française des Jeux, a coupé la ligne quinze secondes après le champion de France 2004. En tête de celui-ci, Philippe Gilbert, qui ne nourrissait pas d'ambitions démesurées à l'amorce de cette ultime étape de Coupe de France, s'est chargé de régler le sprint massif. Comme O'Grady, le Belge s'est mis en jambe pour le prochain Paris-Tours, une avant-dernière classique de la saison qui s'annonce passionnante.
Une échéance qui ne concerne toutefois pas le bienheureux Lloyd Mondory. En remportant cette édition 2006 de la Coupe de France, le cycliste de 24 ans, passé pro en 2004, a enlevé la première grande victoire de sa jeune carrière. Une victoire qui s'est dessinée sur le Tour de Vendée en mai dernier. Sa quatrième place lui avait alors permis de prendre les rênes de l'épreuve aux dépens de Jégou. Rênes qu'il ne lâchera finalement plus. Au plus grand soulagement de la formation managée par Vincent Lavenu.
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WRC
06/10/2006 20:09
Citroën mise sur McRae
Contraint de pallier l'indisponibilité de Sébastien Loeb, victime la semaine dernière d'une fracture de l'humérus droit survenue à la suite d'une chute à VTT, l'écurie Citroën-Kronos a annoncé ce mardi que Colin McRae assurera l'intérim. L'Ecossais, champion du monde en 1995, qui fera au moins une pige à l'occasion du rallye de Turquie (13-15 octobre), aura pour mission principale d'engranger de précieux points en vue du titre de champion du monde des constructeurs que l'écurie belge dispute à Ford.
Colin McRae va reprendre du service en WRC.
Un champion du monde en remplace un autre. Guy Fréquelin, grand manitou de Citroën Sport, et Marc Van Dalen, patron du Team Kronos, ont tranché: l'Ecossais Colin McRae s'installera lors du prochain Rallye de Turquie (12-15 octobre) dans le baquet de la Xsara WRC n°1, laissé vacant par un Sébastien Loeb indisponible depuis sa fracture de l'humérus droit survenue à la suite d'une chute à VTT la semaine dernière. Un choix quasi naturel en faveur du champion du monde 1995 dont la carte de visite, avec quelques vingt-cinq victoires mondiales, parle d'elle-même...
Face à un Toni Gardemeister lui aussi disponible pour assurer cet intérim, McRae partait en fait avec plusieurs longueurs d'avance, lui qui fut, lors de la saison 2003, le coéquipier de Loeb, déjà au volant de la Xsara. Expérience et connaissance de sa monture auront été deux atouts de poids dans la manche de l'Ecossais qui tentera donc de faire barrage à Marcus Gronholm et aux Ford Focus en Turquie afin d'y défendre les positions de leader de l'équipe Kronos tant au classement pilotes que constructeurs du championnat du monde. Un McRae qui, comme à son habitude, fera équipe avec son fidèle copilote Nicky Grist.
Fréquelin: "Une mobilité en avance sur la moyenne"
Depuis son domicile de Lausanne, en Suisse, qu'il a rejoint dimanche après une opération destinée à réduire sa quadruple fracture, Sébastien Loeb, consulté par ses dirigeants, a pu émettre un avis favorable sur McRae qu'il considère comme l'une des références du plateau mondial. L'Alsacien qui, en plus d'être placé sous médicaments antidouleurs, porte une plaque avec des vis mais n'a en revanche pas été plâtré de manière à débuter au plus tôt sa rééducation, présenterait, selon Guy Fréquelin, interrogé mardi dans la Grande Edition, sur L'Equipe.TV, "une mobilité du bras bien en avance avec la moyenne", même si le double champion du monde, après une anesthésie générale, se ressent d'une grosse fatigue.
En attendant de reprendre le chemin d'une salle de sports, afin d'y mener à bien sa rééducation, Loeb devrait recevoir dans les prochaines heures l'avis d'expert du Professeur Saillant auquel Guy Fréquelin devrait soumettre les radios du pilote Citroën. Si dans l'état actuel des choses, un retour lors du rallye d'Australie fin octobre paraît prématuré, la manche néo-zélandaise, mi-novembre, a tout d'une échéance raisonnable. A suivre...
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F1
06/10/2006 20:08
La bataille a commencé
Le Grand Prix du Japon s'annonce chaud entre Fernando Alonso et Michael Schumacher. Au terme de la deuxième séance d'essais libres dominée par Giancarlo Fisichella devant Felipe Massa, Schumi (3e chrono) a devancé son grand rival Alonso (4e). Sur une piste presque sèche, Ferrari et Renault, au coude à coude, ont annoncé la couleur avant les qualifications de samedi. Alors qu'Anthony Davidson a été le plus rapide sur piste mouillée lors de la première séance, il est clair que la météo peut brouiller les cartes.
Alonso, devancé par Schumacher en essais libres, sait qu'il n'aura pas droit à l'erreur.
Le suspense continue bel et bien... Alors qu'il ne reste plus que deux Grands Prix pour déterminer qui de Michael Schumacher ou de Fernando Alonso aura le privilège d'être sacré champion du monde, la pression est déjà montée d'un cran sur le circuit de Suzuka. Avant d'en découdre, les deux patrons du championnat ont tranquillement observé la première séance d'essais libres. Une séance marquée par l'apparition de la pluie, comme souvent à Suzuka. Dans ces conditions difficiles, seuls onze pilotes ont réalisé des chronos et c'est Anthony Davidson, troisième pilote de Honda, qui a été le plus rapide (1'45''349), devant Neel Jani (1'46''138) et Sebastian Vettel (1'46''585).
Du côté de Renault, on s'est contenté d'un tour d'installation (qui consiste à effectuer un tour en piste sans passer par la ligne de chronométrage) pour s'assurer que tout fonctionnait bien. Avec un tour pour Fisichella et un pour Alonso, la marque au losange a pris ses marques, ce qui n'est pas en soit une surprise, Renault ayant fonctionné de la sorte pendant toute l'année. L'écurie Ferrari, quant à elle, a choisi de ne pas tourner du tout, chose qui n'est pas non plus étonnante. Michael Schumacher et Felipe Massa ne sont pas sortis. La Scuderia comme Renault préfèrent économiser leur moteur et leurs pneus.
Un suspense total
Les deux pilotes ont mis les gaz en revanche lors de la deuxième séance d'essais. Alors que la pluie ne tombait plus, même si la séance a débuté sur une piste mouillée, Schumi et son acolyte ont lâché les chevaux lors des vingt dernières minutes, soit après les pilotes Renault qui ont tenté leurs chances au bout d'une demi-heure avec des pneus secs. Les sorties respectives des pilotes relevaient de la stratégie, Schumi et Alonso attendant le bon moment pour faire tourner leur moteur. L'image des deux rivaux dans leur stand respectif, sanglés et casqués dans leur baquet, le regard rivé sur l'écran de contrôle, était d'ailleurs saisissante. Au final, c'est Schumacher, qui aura le dernier mot, terminant la séance avec le troisième chrono, juste devant l'Espagnol. Mais le meilleur temps revenait à Fisichella pour Renault, plus rapide que Massa.
Ferrari et Renault, à la lutte également pour le titre constructeurs, restent donc au coude à coude. Le suspense est entier, d'autant que l'incertitude règne au niveau de la météo. En marge de la lutte au couteau que se livrent les deux poids lourds du circuit, Franck Montagny a été quant à lui à son aise avec un bon 19e temps (1'37''754), largement devant ses équipiers de Super Aguri, après avoir notamment décroché le huitième chrono lors du premier exercice.
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GOLF
06/10/2006 20:07
Casey puise dans ses réserves
Paul Casey avoue jouer sans réelle pression cette semaine.
Malgré sa fatigue, l'Anglais a sorti le grand jeu pour pointer en tête du Dunhill Links Championship, jeudi à Kingsbarns. Avec une carte de 63 au terme du premier tour, Paul Casey possède un coup d'avance sur Bradley Dredge et Johan Edfors. Casey a ainsi frappé fort dans l'optique de l'Ordre du Mérite européen qu'il rêve de remporter. Son plus proche rival, David Howell, a en effet sombré avec un décevant 75. Côté Français, Raphaël Jacquelin, premier Français, s'est distingué en rendant une belle carte de 67.
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