L'oeil d'Albert Emon sur le jeu de l'OL
Lors de l'émission d'OMtv "L'Oeil du Coach", Albert Emon a apporté son analyse sur le jeu de Lyon. Passage en revue avec le coach de l'OM des principales forces du futur adversaire de l'OM.

Le match nul à Lens est encore dans toutes les têtes que les Olympiens doivent déjà se focaliser sur la réception du quintuple champion de France lyonnais. Le scénario fâcheux du match à Bollaërt pourrait néanmoins être un carburant supplémentaire dans la motivation marseillaise face aux Gones. «Il y a une frustration par rapport au résultat du match à Lens. Il y a eu de la qualité de jeu et on a vu une équipe de l’OM qui s’est battue collectivement pour réussir une performance. On n’y est pas arrivé mais il y a eu aussi d’autres circonstances que l’arbitrage qui ne nous ont pas permis de gagner ce match. On peut donc encore faire mieux et on va essayer de le faire contre Lyon» indique ainsi l’entraîneur marseillais.
Et de la motivation, il en faudra face à la machine infernale lyonnaise aux statistiques affolantes depuis l’entame. Huit victoires et un nul en neuf journées de championnat pour un total de 22 buts marqués et 7 encaissés. Si on y ajoute la démonstration face au Real (2-0) et la ballade champêtre en Roumanie face au Steaua Bucarest (0-3) en Champion’s League, le tableau a de quoi faire peur. «En ce moment, Lyon fait la différence grâce à ses milieux de terrain qui marquent beaucoup de buts, analyse Albert Emon, les attaquants travaillent énormément pour le collectif et le talent des milieux permet de faire gagner des matches. Ils ont donc cette particularité qui fait que tout le monde peut marquer ce qui les rend encore plus difficile à contenir. Mais… mais on sera aussi onze sur le terrain.»
GARE AUX MILIEUX DE TERRAINS LYONNAIS
Le technicien phocéen a bien ciblé la dangerosité des milieux rhodaniens. Les chiffres ne le font pas mentir. Malouda (4 buts), Juninho (3 buts), Tiago (3 buts) ne font pas qu’organiser le jeu en Ligue 1. Ils sont aussi à la finition. En y ajoutant Cris (1 but) et Squillaci (1 but), les défenseurs et les milieux lyonnais ont inscrit 12 buts soit plus de la moitié des 22 réalisations de l’équipe en championnat !
Pour contrebalancer ces données, l’OM peut se targuer de posséder la meilleure défense de l’élite (5 buts encaissés contre 7 à l’OL) et l’attaque olympienne également des chiffres qui ne prêtent pas à rougir (17 buts). D’ailleurs, on constate qu’à Marseille, ce sont les attaquants qui marquent le plus (12 buts inscrits par les attaquants phocéens plus deux autres si on comptabilise Franck Ribéry et Samir Nasri auteurs d'un but chacun.)
Bref, le choc promet de tenir ses promesses et Albert Emon livre déjà quelques pistes pour la réussite au moment de défier Lyon. «On verra comment cela va se dérouler mais on sait déjà qu’il faudra une présence très haute dans les 20 premières minutes du match. Dans ce cas-là, il y aura des possibilités de contre. En gagnant les duels et avec notre lecture du jeu et notre intelligence tactique, il faudra faire le nécessaire, prévient-il, il ne faudra pas les laisser jouer mais ce sera dur pendant près de 95 minutes car ils auront des moments forts et il faudra les gérer. Mais, ils auront aussi des moments faibles. Peut-être en début de match, peut-être en fin de match ? Ce sera à nous de voir et d’anticiper.»
Le décor de l’affiche est ainsi planté mais il est important de garder en tête que son résultat ne conditionnera pas non plus tout le reste de la saison olympienne. C’est bien l’avis d’Albert Emon. «Ca reste un match de championnat et ce sera surtout sur 38 rencontres que l’on devra s’impliquer totalement si on veut finir dans les trois premiers. Peut-être que ce match intervient à un bon moment car nous sommes un peu plus libres dans nos têtes et dans nos jambes mais l’important sera surtout de jouer à fond sans avoir de regrets à la fin.»
Et de la motivation, il en faudra face à la machine infernale lyonnaise aux statistiques affolantes depuis l’entame. Huit victoires et un nul en neuf journées de championnat pour un total de 22 buts marqués et 7 encaissés. Si on y ajoute la démonstration face au Real (2-0) et la ballade champêtre en Roumanie face au Steaua Bucarest (0-3) en Champion’s League, le tableau a de quoi faire peur. «En ce moment, Lyon fait la différence grâce à ses milieux de terrain qui marquent beaucoup de buts, analyse Albert Emon, les attaquants travaillent énormément pour le collectif et le talent des milieux permet de faire gagner des matches. Ils ont donc cette particularité qui fait que tout le monde peut marquer ce qui les rend encore plus difficile à contenir. Mais… mais on sera aussi onze sur le terrain.»
GARE AUX MILIEUX DE TERRAINS LYONNAIS

Pour contrebalancer ces données, l’OM peut se targuer de posséder la meilleure défense de l’élite (5 buts encaissés contre 7 à l’OL) et l’attaque olympienne également des chiffres qui ne prêtent pas à rougir (17 buts). D’ailleurs, on constate qu’à Marseille, ce sont les attaquants qui marquent le plus (12 buts inscrits par les attaquants phocéens plus deux autres si on comptabilise Franck Ribéry et Samir Nasri auteurs d'un but chacun.)
Bref, le choc promet de tenir ses promesses et Albert Emon livre déjà quelques pistes pour la réussite au moment de défier Lyon. «On verra comment cela va se dérouler mais on sait déjà qu’il faudra une présence très haute dans les 20 premières minutes du match. Dans ce cas-là, il y aura des possibilités de contre. En gagnant les duels et avec notre lecture du jeu et notre intelligence tactique, il faudra faire le nécessaire, prévient-il, il ne faudra pas les laisser jouer mais ce sera dur pendant près de 95 minutes car ils auront des moments forts et il faudra les gérer. Mais, ils auront aussi des moments faibles. Peut-être en début de match, peut-être en fin de match ? Ce sera à nous de voir et d’anticiper.»
Le décor de l’affiche est ainsi planté mais il est important de garder en tête que son résultat ne conditionnera pas non plus tout le reste de la saison olympienne. C’est bien l’avis d’Albert Emon. «Ca reste un match de championnat et ce sera surtout sur 38 rencontres que l’on devra s’impliquer totalement si on veut finir dans les trois premiers. Peut-être que ce match intervient à un bon moment car nous sommes un peu plus libres dans nos têtes et dans nos jambes mais l’important sera surtout de jouer à fond sans avoir de regrets à la fin.»