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RUGBY
06/10/2006 20:07
Thion: "Plus le feu à l'Usap !"
Avec déjà quatre défaites au compteur après seulement neuf journées disputées, le Biarritz Olympique, coutumier des entames de championnat au diesel, connaît un début de saison plus compliqué encore que d'ordinaire. Les doubles tenants du titre, handicapés par les blessures, tardent à trouver leur rythme de croisière. Samedi, face à des Perpignanais, dont la situation, compliquée par les tensions extra-sportives, n'est guère plus enviable, Jérôme Thion et ses coéquipiers seront à la recherche d'un match référence. Sans quoi...
 Jérôme Thion et le BO en quête du match référence face à l'Usap.
Même si on a l'habitude depuis deux saisons des débuts difficiles, avant de connaître un mois de janvier exceptionnel, on ne pensait, c'est vrai, pas démarrer aussi mal que ce que nous avons fait depuis deux mois. Notre chance, c'est que les autres connaissent aussi des difficultés et qu'au classement, malgré tout ça, nous restons dans le peloton de tête.
Comment expliquer un tel retard à l'allumage?
Très franchement, on ne sait pas vraiment à quoi cela tient, s'il s'agit d'un problème de fraîcheur physique ou s'il s'agit d'un problème d'ordre mental. Disons, qu'au jour d'aujourd'hui, le liant ne s'est pas encore fait entre les lignes. Sur un match, c'est devant que cela pêche, sur un autre, c'est derrière qu'on n'y arrive pas. On doit absolument se retrouver et ce match samedi, face à Perpignan, doit être un match référence parce que la Coupe d'Europe arrive, et parce que le club a des objectifs à tenir.
"Là, on a carrément calé"
Biarritz est coutumier de ce genre de démarrage poussif, plutôt diesel. Il n' y a donc selon vous pas de quoi s'alarmer?
Cela fait deux ans désormais que nous connaissons ces difficultés à retrouver notre jeu et nos repères. Mais là, c'est vrai, on a carrément calé! Certains ont d'ores et déjà sonné l'alarme, mais on ne va pas non plus se prendre la tête. Ce serait inutile et contre-productif car le potentiel est là. Seulement, l'équipe fait actuellement preuve d'un vrai manque de réalisme. C'était flagrant de ce point de vue lors de nos deux derniers matches à Montauban (13-19) et à Agen (18-20).
A l'image d'autres grosses écuries, le BO n'est-il pas lui aussi victime de la nouvelle densité du Top 14?
C'est vrai, les promus se posent là et sèment une belle pagaille. Montauban et Albi pratiquent un jeu simple, direct et font aussi preuve sans doute d'une envie décuplée par rapport à certains. Maintenant, il fauta aussi arrêter de prendre pour excuse cette saison de Coupe du monde, notamment pour nous les internationaux, on ne va pas chercher à sortir les parapluies à chaque fois que ça se passe mal. On n'a pas le choix, moi, comme les autres, je dois avant tout être performant en club pour postuler avec les Bleus.
Samedi, à Aguiléra, c'est une Usap en pleine crise qui débarque pour un choc qui s'annonce aux couteaux...
J'ai été, je dois le dire, franchement, très surpris par leur défaite à domicile face à Montauban. Je sais ce que c'est que de s'imposer dans une enceinte comme Aimé-Giral et la saison dernière, en ce qui nous concerne, nous avions bénéficié de conditions météo très favorables pour l'emporter. J'ai quand même l'impression qu'ils ont plus le feu que nous...
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NBA
06/10/2006 20:05
Les Spurs déjà show !
Et dire que ce n'était que leur premier match depuis plus de quatre mois ! Jeudi soir à l'Astroballe, les Spurs ont puni Villeurbanne 115-90 sous la houlette d'un Tony Parker de gala (27 points) dans le cadre du NBA Europe Live. Dans le tempo durant le premier quart-temps, l'Asvel n'a ensuite rien pu faire, notamment lors du deuxième acte, pour contrer l'armada texane déjà très impressionnante pour son premier match de préparation. Le public rhodanien, qui a pu admirer Tim Duncan, Manu Ginobili et leur TP national, en a en tout cas pris plein les yeux.
 Avec 27 points, Tony Parker a bien fait le travail à l'Astroballe.
Dans une Astroballe pleine à craquer avec du beau monde aux premiers rangs (Juninho, Frédéric Piquionne, Jackson Richardson, Laurent Chambertin...), ce sont pourtant les locaux qui allumaient la première brèche lorsqu'Amara Sy répondait au double pas de Manu Ginobili par un terrible dunk en contre-attaque. Mais si les hommes d'Yves Baratet allaient tenir durant un quart-temps la dragée haute aux coéquipiers de Tim Duncan, le deuxième acte allait révéler le véritable écart qui existe entre une bonne équipe européenne et la crème du basket américain. Emmenés par un Tony Parker de feu (25 points à la pause) et ultra-motivé à l'idée de retrouver les parquets, qui plus est sur le territoire hexagonal, les joueurs de Gregg Popovich appuyaient sur l'accélérateur et offraient une petite leçon de basket aux Rhodaniens qui perdaient le deuxième quart 34-15 pour pointer à 23 longueurs au repos (44-67).
Un écart logique
Les Spurs allaient certes relâcher un peu la pression par la suite, permettant notamment au Canadien Rowan Barrett (22 points au total) de montrer à son nouveau public tout son potentiel de shooteur longue distance. Mais les Foirest, Troutman, Greene ou Masingue avaient beau tout donner pour rivaliser avec leurs hôtes d'un soir, les Texans évoluaient bien un ton au-dessus malgré leur manque de repères et de préparation physique. Le talent de Manu Ginobili, Tim Duncan, de TP, la rudesse et l'activité de Bruce Bowen et de Fabricio Oberto, San Antonio avaient trop d'arguments pour ne pas se défaire du leader de Pro A. Au final, le score de 115-90 reflète plutôt bien l'écart qui existait entre les deux équipes.
Reste que ce match de gala aura satisfait tout le monde. Le public avant tout heureux de voir évoluer des joueurs dont ils ne peuvent d'habitude admirer les exploits que devant leur poste dé télévision. Les Spurs ensuite qui ont pu offrir un très beau visage en Europe malgré leur manque de préparation. Les Villeurbannais, enfin, qui garderont à jamais ce souvenir impérissable d'avoir affronté une fois dans leur carrière les stars de San Antonio. Jeudi soir, à l'Astroballe, tout le monde a gagné.
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BASKET
06/10/2006 20:04
Deux de chute pour Strasbourg
Déjà défait il y a huit jours pour la reprise de la Pro A par Roanne, Strasbourg s'est une nouvelle fois incliné samedi, en déplacement. Les Alsaciens sont tombés sur le parquet du Paris BR (74-65). Egalement mal parti la semaine dernière, Pau s'est en revanche rassuré en s'imposant largement contre Clermont (81-66). Nancy, toujours aussi fringant, n'a pas fait dans le détail face à Chalon (92-68). La deuxième journée du championnat de France s'achève dimanche avec le choc entre l'Asvel et le tenant du titre, Le Mans.
 Victor Samnick et Nancy ont déroulé face à Chalon.
Surpris au Havre il y a huit jours, Pau-Orthez a retrouvé le chemin de la victoire dans son Palais des Sports. Face à la révolte béarnaise, symbolisée par la réussite de Britton Johnsen (16 points et 13 rebonds), le club auvergnat n'a pu que limiter la casse (81-66). Nancy, autre candidat déclaré au titre, n'a pas fait dans le détail sur son parquet lorrain. Les Cougars de Jean-Luc Monschau se sont imposés contre Chalon 92-68 avec 27 points de Cedrick Banks et 14 rebonds pour Cyril Julian.
Orléans, à peine promu et déjà leader !
Dijon a profité des 29 points et des 11 rebonds de TJ Lux pour remporter un nouveau succès. Vainqueurs du Mans à Antarés dimanche dernier, les Bourguignons n'ont pas failli à domicile contre Cholet (74-67). Le Havre a aussi confirmé sa bonne forme. Les Normands, tombeurs de Pau-Orthez pour la reprise, ont cette fois-ci disposé du promu Besançon malgré une belle résistance doubiste (81-86). Orléans, autre nouveau en élite, poursuit sa marche en avant. Les joueurs de Philippe Hervé ont dominé une équipe rémoise privée de Rob Feaster et de Thomas Andrieux (69-57). Déjà bien adapté aux exigences de la Pro A, Orléans s'installe donc dans le fauteuil du leader.
Gravelines a fait les frais de la grande forme actuelle de Roanne. Les Nordistes se sont inclinés dans la salle de la Chorale 87-83. Une défaite concédée sur le fil puisque les deux équipes étaient à égalité au début du dernier quart-temps (61-61). Cette deuxième journée de Pro A trouvera son terme dimanche avec le premier grand choc de la saison. L'Asvel, au recrutement impressionnant, accueille dans son Astroballe le champion en titre, Le Mans.
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BASKET
06/10/2006 20:03
L'Asvel corrige le champion
Villeurbanne a prouvé qu'il faudrait bien compter avec elle cette saison en glanant dimanche face au Mans sa troisième victoire (l'Asvel compte un match en plus) à l'occasion du choc de la deuxième journée de Pro A. Dans leur antre de l'Astroballe qui accueillera les Spurs jeudi soir, les hommes d'Yves Baratet ont corrigé les champions de France 66-45 sous l'impulsion d'un excellent Brian Greene (15 points). Tout va bien pour le leader donc, ce qui n'est pas le cas des Sarthois battus lors de leurs deux premiers matches. Une réaction est attendue au plus vite.
 Rowan Barrett a contribué à la victoire des siens avec 13 points à la clé.
Aux côtés de Yoann Sangaré titularisé à la mène d'entrée, Aymeric Jeanneau étant préservé sur le banc, les locaux alignaient quatre de leurs recrues avec Laurent Foirest, Rowan Barrett, Brian Greene et Chevon Troutman. Et le moins que l'on puisse dire est que la mayonnaise a déjà bien pris au sein de l'effectif d'Yves Baratet. Sous l'impulsion de Greene, très à son aise dimanche après-midi, l'Asvel avait déjà pris le large au bout de quatre minutes sur la base d'une défense de fer et d'une jolie réussite aux tirs (12-0, 4e). Les Sarthois, eux, n'arrivaient pas à trouver la mire, et évitaient pire naufrage grâce à Yannick Bokolo et Mate Skelin, les seuls à inscrire des points pour leur formation dans les quinze premières minutes de la rencontre (32-12, 15e) !
Des recrues qui brillent
Dans les rangs villeurbannais, chacun y allait de son petit panier. Troutman et Masingue à l'intérieur, Jeanneau en pénétration, Foirest, Barrett, Greene et Sy à longue distance, le collectif rhodanien donnait le tournis à son homologue manceau. Un petit sursaut d'orgueil des visiteurs en fin de deuxième quart-temps leur permettaient d'atteindre la mi-temps avec un débours de 15 points (21-36). Un écart trop important à combler pour ces Manceaux-là, véritablement pas encore au point en ce début de saison. Le second acte confirmait la main-mise des Rhodaniens sur le match et le score final (66-45) reflète parfaitement la différence entrevue entre les deux équipes dimanche.
Déjà battus à domicile face à Dijon le week-end dernier, les hommes de Vincent Collet enchaînent avec une deuxième défaite. S'il n'y a rien d'infamant à s'incliner à l'Astroballe, l'écart de 21 points mesure le travail qui reste à effectuer aux champions de France pour retrouver un niveau digne de leur nouveau statut.
A Villeurbanne, les dirigeants peuvent se féliciter du travail réalisé cet été. A l'image des performances de Greene (15 points-7 rebonds) et de Barrett (13 points), sans oublier l'apport de Foirest et de Jeanneau, et les belles promesses de Troutman (8 points-10 rebonds) qui monte en puissance, le recrutement apporte pleine satisfaction. Et comme Vincent Masingue, Amara Sy et Yoann Sangaré ont déjà démontré ce qu'ils pouvaient apporter, l'ensemble a de l'avenir. Et à ce rythme-là, on devrait souvent entendre parler de Villeurbanne cette saison.
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BASKET
06/10/2006 20:02
La Chorale donne de la voix
Roanne, la belle surprise de ce début de championnat, reste sur une large victoire obtenue à Bourg, mardi dernier. Invaincue avec trois succès, la Chorale, qui partage la tête de la Pro A avec l'Asvel, entend continuer sur sa lancée contre Reims samedi lors de la 4e journée. Pau, de son côté, à peine remis de sa claque reçue à Strasbourg, se trouve dans l'obligation de redresser la tête contre Gravelines. Quant aux Manceaux, ils tenteront de confirmer leur regain de forme lors d'un déplacement difficile, à Orléans.
 C'est la grande forme pour Roanne, qui enchaîne les victoires en Pro A.
En tête de la Pro A avec Villeurbanne, Roanne savoure son succès actuel: "On ne pouvait pas espérer être là après trois rencontres", a expliqué l'entraîneur Jean Denys Choulet sur Europe 2 Roanne. "Contre Bourg, on a fait une très bonne partie. On était très bien préparé et je dis ça pour l'ensemble du staff. On connaissait leur système de jeu et on les a perturbés. C'est un succès qui arrive après deux très belles victoires, dont celle contre Strasbourg qui vient d'atomiser Pau."
Le piège serait toutefois de relâcher la pression samedi contre Reims, qui pointe à l'avant-dernière place du classement... "Les Rémois sont prévenus et on ne va pas aborder ce match la fleur au fusil", prévient le coach de la Chorale. "On a galéré suffisamment à Roanne avec des budgets misères, des joueurs qu'on n'arrivait pas à garder, des saisons où on faisait du bric et du broc... Cette année, on arrive à titiller les gros, avec le changement de règlement concernant les Ricains, et on ne va pas s'en priver. On savoure l'instant présent mais on n'oublie pas par où on est passé. Ce qui finit par aider, c'est le sérieux et la construction d'un club, l'expérience et le fait de pouvoir garder ses joueurs."
Pau en quête d'un pivot
Pau aimerait pouvoir afficher le même bonheur que Roanne. Les Palois traversent une période pour le moins délicate. Corrigé mardi par Strasbourg (66-95), l'Elan, dominé deux fois en trois journées et 15e au classement, doit absolument se ressaisir en vue de la réception de Gravelines. Certes, l'effectif a été chamboulé à l'intersaison avec neuf recrutements, et les joueurs ont sans doute besoin de temps pour trouver leurs automatismes, mais le nouvel entraîneur Gordon Herbert connaît l'importance des résultats dans un tel club.
 Pau doit absolument se ressaisir.
Il n'est toutefois pas le seul sur la sellette. Le meneur américain John Gilchrist, 22 ans, peut se faire également du souci: "Si sa performance contre Gravelines n'était pas d'un calibre supérieur à celle de mardi soir, il serait carrément en danger", prévient Saillant, qui place ainsi les joueurs devant leurs responsabilités avant la réception du BCM. Pour ce match important, Pau devra en outre se passer des services de Bauer, blessé à la cheville, et de Xane D'Almeida, touché au genou. Gordon Herbert devra donc s'adapter, mais il peut compter sur le soutien de Pierre Seillant qui ne l'incrimine pas pour l'instant.
Le Mans, pour sa part, s'est offert une bonne bouffée d'oxygène en remportant mercredi son premier match de la saison face à Cholet. Les champions en titre, portés par l'envolée de Gregory (24 points), se sont certes rassurés. Mais leur 13e place reste indigne de leur statut. Les hommes de Vincent Collet seront donc attendus au tournant lors de la 4e journée sur le parquet d'Orléans. Un match difficile en perspective pour les Sarthois face à l'actuel troisième de Pro A...
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