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NBA
06/10/2006 20:05
Les Spurs déjà show !
Et dire que ce n'était que leur premier match depuis plus de quatre mois ! Jeudi soir à l'Astroballe, les Spurs ont puni Villeurbanne 115-90 sous la houlette d'un Tony Parker de gala (27 points) dans le cadre du NBA Europe Live. Dans le tempo durant le premier quart-temps, l'Asvel n'a ensuite rien pu faire, notamment lors du deuxième acte, pour contrer l'armada texane déjà très impressionnante pour son premier match de préparation. Le public rhodanien, qui a pu admirer Tim Duncan, Manu Ginobili et leur TP national, en a en tout cas pris plein les yeux.
Avec 27 points, Tony Parker a bien fait le travail à l'Astroballe.
Tony Parker n'avait pas menti. Ses Spurs ne sont pas venus en Europe pour disputer des matches exhibition, ni pour prendre l'Asvel et le Maccabi Tel-Aviv à la légère. Pour sa première rencontre du NBA Europe Live, la tournée sur le Vieux Continent de quatre franchises nord-américaines (Spurs, Suns, Sixers et Clippers), San Antonio a joué sérieux, et les Villeurbannais ont payé la note. Les Texans, vexés par leur élimination prématurée en demi-finale de conférence ouest la saison dernière, sont bien décidés à entamer le nouvel exercice qui débute le 31 octobre à leur top, et leur camp d'entraînement en France est là pour les lancer dans le bon chemin.
Dans une Astroballe pleine à craquer avec du beau monde aux premiers rangs (Juninho, Frédéric Piquionne, Jackson Richardson, Laurent Chambertin...), ce sont pourtant les locaux qui allumaient la première brèche lorsqu'Amara Sy répondait au double pas de Manu Ginobili par un terrible dunk en contre-attaque. Mais si les hommes d'Yves Baratet allaient tenir durant un quart-temps la dragée haute aux coéquipiers de Tim Duncan, le deuxième acte allait révéler le véritable écart qui existe entre une bonne équipe européenne et la crème du basket américain. Emmenés par un Tony Parker de feu (25 points à la pause) et ultra-motivé à l'idée de retrouver les parquets, qui plus est sur le territoire hexagonal, les joueurs de Gregg Popovich appuyaient sur l'accélérateur et offraient une petite leçon de basket aux Rhodaniens qui perdaient le deuxième quart 34-15 pour pointer à 23 longueurs au repos (44-67).
Un écart logique
Les Spurs allaient certes relâcher un peu la pression par la suite, permettant notamment au Canadien Rowan Barrett (22 points au total) de montrer à son nouveau public tout son potentiel de shooteur longue distance. Mais les Foirest, Troutman, Greene ou Masingue avaient beau tout donner pour rivaliser avec leurs hôtes d'un soir, les Texans évoluaient bien un ton au-dessus malgré leur manque de repères et de préparation physique. Le talent de Manu Ginobili, Tim Duncan, de TP, la rudesse et l'activité de Bruce Bowen et de Fabricio Oberto, San Antonio avaient trop d'arguments pour ne pas se défaire du leader de Pro A. Au final, le score de 115-90 reflète plutôt bien l'écart qui existait entre les deux équipes.
Reste que ce match de gala aura satisfait tout le monde. Le public avant tout heureux de voir évoluer des joueurs dont ils ne peuvent d'habitude admirer les exploits que devant leur poste dé télévision. Les Spurs ensuite qui ont pu offrir un très beau visage en Europe malgré leur manque de préparation. Les Villeurbannais, enfin, qui garderont à jamais ce souvenir impérissable d'avoir affronté une fois dans leur carrière les stars de San Antonio. Jeudi soir, à l'Astroballe, tout le monde a gagné.
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