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Le REAL c'est remis de la défaite face à LYON
27/09/2006 07:10
La belle soirée du Real
Soirée quasi parfaite pour le Real Madrid face à Kiev dans son antre de Santiago-Bernabeu, pour son deuxième match de Ligue des Champions. Avec une très nette victoire d'abord (5-1) assortie de trois points précieux dans la course à la qualification. Avec la réussite de ses nouvelles recrues aussi, et notamment les deux buts de Ruud Van Nistelrooy. Avec, surtout, la renaissance de l'idole des socios, Raul, auteur d'un doublé, lui qui n'avait plus marqué avec les Merengue depuis... 11 mois jour pour jour.
 Raul a inscrit ses premiers buts avec le Real depuis 11 longs mois.
Dès lors, les coéquipiers du pauvre gardien ukrainien sont dépassés. Et sept minutes plus tard, le stade Santiago-Barnabeu chavire une nouvelle fois quand son idole, son protégé, Raul, bien servi par Reyes, trouve enfin le chemin des filets d'une tête rageuse, 11 mois jour pour jour après son dernier but sous le maillot du Real. L'attaquant espagnol répondait là de la meilleur des manières à Luis Aragonès, le sélectionneur de la Furia, qui s'interroge sur l'utilité de sélectionner le capitaine madrilène.
Les recrues estivales s'illustrent
Face à une défense apathique, les attaquants du Real se sont régalés. Et juste avant la pause, Diarra centre parfaitement pour Reyes, qui reprend de volée à l'entrée de la surface pour tripler la mise. Après Van Nistelrooy, deux autres recrues estivales du Real s'illustrent, pour le plus grand bonheur de Capello.
Au retour des vestiaires, l'entraîneur italien du Real n'aura l'occasion de fulminer que sur une légère erreur de son gardien, à la 47e minute. Iker Casillas repousse une frappe lointaine dans les pieds de Milevsky, qui reprend dans la course, sans que le portier espagnol ne parvienne à s'interposer à nouveau. Pas vraiment dans les petits papiers de Capello, le gardien merengue pourrait payer cher cette petite faute, pourtant insignifiante sur le plan comptable.
Car dès les minutes suivantes, les Madrilènes reprennent le contrôle des opérations, et c'est fort logiquement qu'ils aggravent le score à l'heure de jeu par... Raul, qui profite d'une mauvaise passe en retrait d'un défenseur ukrainien. Le capitaine du Real, décidément galvanisé par les critiques, marque là son 53e but dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, record en cours.
La rentrée de Ronaldo
La leçon n'est pas terminée. Lancé par Guti, Van Nistelrooy se présente seul face à Shovkovsky, qui choisit de faucher l'attaquant madrilène. Le verdict est sans appel : penalty et carton rouge. Le Néerlandais se fait justice lui-même, s'offrant lui aussi un doublé dans cette soirée de gala.
Heureusement pour le Dynamo Kiev, qui devra s'attendre à souffrir face à Lyon le 17 octobre prochain, le score ne bougera plus. Mais les spectateurs madrilènes auront une dernière fois l'occasion de s'enthousiasmer, avec l'entrée en jeu de Ronaldo dans le dernier quart d'heure. L'attaquant brésilien, qui avait quitté la pelouse de Santiago-Bernabeu sous les sifflets en fin de saison dernière, est cette fois acclamé par les socios. Une sorte d'apothéose, pour une soirée de fête.
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Le LOSC a tenu bon!!!
27/09/2006 07:08
Les Dogues ont sorti les crocs pour contrer le grand Milan AC (0-0). Un deuxième rendez-vous en Ligue des Champions rassurant pour les hommes de Claude Puel. Car si les Milanais ont eu plusieurs opportunités franches de marquer, les Lillois ont parfaitement répondu, notamment en deuxième période. Un combat physique de tous les instants qui aura permis à Keita de montrer l'étendue de son talent. Au final, dans l'antre de Bollaert, les Lillois auront arraché un point d'une importance extrême dans l'optique de la qualification.
 Bodmer échappe à Gattuso pour le plus grand plaisir du Losc.
Dès la 10e minute, le métronome italien récupère un ballon perdu par Fauvergue et place une frappe qui passe de peu au-dessus. A ce moment, le danger est latent pour les Dogues acculés dans leur moitié de terrain. Le ton de la rencontre est donné avec des Milanais qui préfèrent les attaques placées tandis que les Dogues jouent rapidement vers l'avant. Peu avant la demi-heure de jeu, suite à un centre fuyant d'Ambrosini, Gilardino est à deux doigts de détourner et le ballon file devant le but en frôlant le poteau gauche de Sylva... C'est ensuite au tour de Seedorf de profiter des largesses de la défense des Dogues pour frapper. De peu à côté...
Seedorf avait marqué
Et Lille dans tout ça ? Un peu timorés, ils ont fini par répondre avec un Keita des grands soirs qui aura régulièrement fait la misère à Jankulovski. Il fera un slalom dans la défense avant de frapper (30e). Fauvergue n'est pas en reste et dévie un centre de Chalmé mais Dida reste vigilant (35e). C'est ensuite Odemnwingie qui se distingue. L'attaquant prend la défense italienne de vitesse et frappe sans angle (37e). Toutefois, les Milanais vont passer la vitesse supérieure en fin de première période avec deux énormes opportunités.
C'est d'abord Kaka qui part dans la profondeur, il tente de dribbler Sylva mais pousse un peu trop son ballon et le portier lillois peut revenir pour mettre en corner du bout des doigts. Ouf ! Quelques secondes plus tard, Gilardino profite d'une superbe ouverture en profondeur, plein axe, de Gattuso. Mais l'attaquant italien croise trop sa frappe. Le coup est passé tout près et Gilardino n'a toujours pas marqué en Ligue des Champions. A la pause, Lille peut souffler et Claude Puel n'est pas franchement rassuré...
 Schmitz contre Kaka pour un duel de toute beauté.
Keita, encore lui, prend le meilleur sur Jankulovski, il s'enfonce, dribble Pirlo, repique au centre et frappe juste au-dessus (56e)! A peine le temps de s'en remettre que le danger a déjà changé de camp avec une superbe frappe croisée de Kaka qui oblige Sylva à un arrêt de très grande classe. «On a été bien meilleurs en deuxième période. On a trouvé des solutions et quelques unes de nos frappes auraient mérité un meilleur sort», reconnaît l'entraîneur des Dogues après coup.
Dida menacé
De fait, c'est le capitaine qui s'y colle en premier d'une frappe lourde de Tafforeau arrêtée en deux temps par Dida (65e). Puis, suite à un centre du même Tafforeau venu de la gauche, Bodmer vient couper la trajectoire et il faut un arrêt magnifique de Dida pour éviter l'ouverture du score (69e). Dans la minute, Tafforeau choisit de frapper et Dida s'y prend à deux fois juste devant Odemwingie qui avait suivi. Lille parvient désormais à monter rapidement le ballon mais sans balancer pour autant. Le mot de la fin sera pour Cabaye entré en jeu quelques instants plus tôt. Le Dogue s'avance et frappe de 30 mètres, Dida ne peut que détourner en corner (84e). Pas mal du tout !
Les Dogues timorés de la saison dernière ont laissé place à une équipe bien plus expérimentée, capable de tenir tête à une formation milanaise pourtant venue avec la plupart de ses atouts. C'est de bon augure pour la suite de la compétition. "On a fait un gros match, on s'est dépouillé. On est capable de le faire en Ligue des Champions, il faudra aussi le refaire en Ligue 1. C'était un match de très haut niveau", poursuit un Claude Puel plein d'espoir.
Lille qui tient tête au Milan AC, c'est une image superbe. C'est désormais une certitude, il faudra compter avec les Nordistes pour la qualification...
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psg
27/09/2006 07:05
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Les déclarations publiques et le comportement récents de Vikash Dhorasoo ont amené la Direction du Club à convoquer le joueur à un entretien préalable qui aura lieu en début de semaine prochaine devant le Président du PSG, Alain Cayzac, afin de recueillir ses observations sur les événements qui se sont déroulés dernièrement.
Compte tenu de la gravité des faits, la Direction du Club a décidé que le joueur fera l’objet d’une mise à pied à titre conservatoire, à compter de ce jour et jusqu’à la décision qui sera prise à la suite de cet entretien
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Et 1 et 2 et 3 0 !!!
27/09/2006 07:03
Lyon en puissance
L'Olympique Lyonnais a livré une véritable démonstration sur la pelouse du Steaua Bucarest mardi soir à l'occasion de la deuxième journée de la Ligue des Champions. Les quintuples champions de France l'ont emporté 3-0 grâce à des buts de Fred, Tiago et Benzema et caracolent en tête du groupe E avec déjà six points en poche. De son côté, Lille a obtenu le point du match nul à Bollaert face au Milan AC (0-0), conservant ainsi intactes ses chances de qualification au sein d'un groupe H très indécis.
 Comme contre le Real il y a quinze jours, Tiago a marqué en Roumanie.
Dès l'entame du match, les Lyonnais se retrouvaient en situation très favorable. Après seulement cinq minutes de jeu, Juninho héritait d'un coup franc excentré côté droit à une vingtaine de mètres du but roumain et mettait à contribution Carlos Fernandes. La frappe enroulée du Brésilien prenait la direction du premier poteau mais vigilant, le portier portugais du Steaua détournait le ballon des poings en corner. Malgré cette grosse occasion, le premier quart d'heure se résumait à un véritable round d'observation entre les deux équipes avec toutefois une possession de balle nettement à l'avantage des joueurs de l'Olympique Lyonnais. Les deux équipes parvenaient à hausser le rythme par la suite mais les occasions de but restaient très rares. Les nombreux supporters du stade Steaua, qui abritait ce soir son premier match depuis sept mois en raison de grosses rénovations, avaient bien du mal à trouver une occasion de s'enflammer.
Fred lance la machine
Pire, juste avant la pause, ils allaient être douchés par l'ouverture du score de la formation française. Sur un ballon aérien qui semblait anodin, Carlos Fernandes commettait une sacrée toile en relâchant le ballon dans les pieds de Fred. Le buteur brésilien de l'OL ne se faisait pas prier pour le pousser au fond des filets du Steaua (1-0, 43e). Ce but venait au meilleur moment pour les coéquipiers de Grégory Coupet qui rentraient aux vestiaires avec le moral gonflé à bloc au contraire de leurs hôtes du soir assommés par ce coup du sort.
Le second acte se résumait à une véritable démonstration des actuels leaders de la Ligue 1. Sûre de sa force, la formation rhodanienne déroulait son jeu collectif parfaitement huilé. Dix minutes seulement après le retour des vestiaires, les Rhodaniens faisaient le break grâce à un but de Tiago sur coup de pied arrêté. Sur un corner tiré de la gauche par Juninho, le Portugais s'élevait plus haut que tout le monde au sein d'une défense roumaine amorphe et catapultait le ballon de la tête dans le but adverse (2-0, 55e). Les trente dernières minutes allaient être bien maitrîsées par les Lyonnais, jamais mis en danger, si ce n'est sur une tête croisée de Goian qui passait au ras du poteau de Grégory Coupet (59e). L'occcasion de but la plus nette pour les hommes de Cosmin Olaroiu qui n'auront pas cadré la moindre frappe mardi soir.
Malgré un petit relâchement des hommes de Jean-Michel Aulas lors du dernier quart d'heure de la rencontre, les Roumains ne parvenaient pas à prendre l'arrière-garde lyonnaise à défaut. Et ce sont les Gones qui allaient même parvenir à corser l'addition grâce à une réalisation de Karim Benzema, entré en jeu quelques secondes auparavant à la place de Fred. Servi sur un plateau par une magnifique talonnade de Juninho, le jeune attaquant de l'OL glissait le ballon du pied gauche dans le petit filet de Carlos Fernandes (3-0, 89e). Le public roumain, avant de quitter le stade déçu, ne manquait pas de saluer la prestation des champions de France par de longues salves d'applaudissements. Au coup de sifflet final, Florent Malouda et compagnie pouvaient se féliciter de leur prestation du soir. Le travail a été bien mené. Une nouvelle victoire à Kiev dans trois semaines et les Lyonnais auront signé un parcours aller parfait.
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L'affaire DHORASOO
27/09/2006 07:00
Dhorasoo vers la sortie
L'aventure de Vikash Dhorasoo au PSG ne devrait plus se poursuivre très longtemps. Le joueur, annonce un communiqué laconique, est en effet convoqué en début de semaine prochaine par la direction du club pour un "entretien préalable". Autant dire que ses jours sont comptés et qu'il devrait être purement et simplement licencié pour faute, suite à la polémique qui l'a opposé ces derniers jours à son entraîneur Guy Lacombe. En attendant, Dhorasoo est mis à pied à titre conservatoire !
 Dhorasoo va probablement devoir se trouver un nouveau club.
Contre-productive, cette intervention, que l'on pensait être la dernière, risque surtout désormais de lui coûter sa place au sein du PSG. Mardi, la direction du club, que l'on imagine ulcérée par cette affaire, elle qui voulait inaugurer une nouvelle ère plus apaisée après des années Canal+ tourmentées, a fait paraître un communiqué explicite: "Les déclarations publiques et le comportement récents de Vikash Dhorasoo ont amené la direction du club à convoquer le joueur à un entretien préalable qui aura lieu en début de semaine prochaine devant le président du PSG, Alain Cayzac, afin de recueillir ses observations sur les événements qui se sont déroulés dernièrement." Comprendre que Dhorasoo a dépassé les bornes et qu'il ne devrait plus, à court terme, faire partie de l'effectif du PSG.
En attendant ce prochain face à face, Dhorasoo, a, en outre, été "mis à pied à titre conservatoire". Une décision justifiée par "la gravité des faits". Bref, l'ex-Havrais se trouve plus que jamais dans l'œil du cyclone, même si ce dernier a tenu à réagir sereinement à ce nouvel épisode. Magie du direct, le joueur d'origine malgache a pu répondre quasiment instantanément à la décision de ses patrons. Sur le plateau de l'émission En Aparté sur Canal+, Dhorasoo a confirmé, mardi, qu'il irait bien au rendez-vous présidentiel. Sans jamais se départir de son éternel sourire.
Deschamps: "La porte ouverte à n'importe quoi !"
Balayant les accusations, il est apparu détendu, ne comprenant toujours pas les raisons de son éviction du groupe professionnel. Contre vents et marées, Dhorasoo a tenu à garder le cap, même si la tempête qui s'annonce risque fort de balayer définitivement ses frêles espoirs de retour aux terrains sous la tunique du PSG. Car au delà de son cas personnel, le club de la capitale a surtout le souci, dans ce dossier, de faire respecter son rang et une image bien ternie depuis trop longtemps.
Il faut dire que depuis le début de "l'affaire Dhorasoo", vendredi dernier, le PSG a dû essuyer de nombreuses critiques. La mise au point d'Alain Cayzac, samedi, comme celle plus énergique de Guy Lacombe, dimanche, ne paraissaient pas être des solutions adaptées à la situation. Didier Deschamps, par exemple, sur les ondes de RMC, s'emparant du sujet, n'y était pas allé par quatre chemins. "Au Milan AC, Dhorasoo aurait pris une amende et se serait mis à genou. Il aime plus Paris que le PSG. Il est dans une situation inconfortable. Remettre l'honnêteté de l'entraîneur sur la place publique, c'est la porte ouverte à n'importe quoi", a déclaré le coach de la Juventus.
Guy Lacombe, justement, dépassé, demandait également un signe fort de sa direction. Celle-ci lui a donné satisfaction mardi matin. Avant, vraisemblablement, d'enfoncer le clou en début de semaine prochaine. Le licenciement de Vikash Dhorasoo signifierait alors la fin d'une épuisante saga du côté de la Porte d'Auteuil. Mais d'ici-là, qui sait quels évènements peuvent encore survenir...
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