Ils ont remis en place les GEORGIEN ! Les vice-champions du monde n'ont pas manqué leur entrée dans les qualifications de l'Euro 2008. Les Bleus, supérieurs techniquement et physiquement, ont dominé la Géorgie dans la touffeur de Tbilissi (3-0). L'essentiel avait été fait en première période avec deux buts rapidement inscrits par Florent Malouda et Louis Saha. Au retour des vestiaires un but géorgien contre son camp avait mis les Bleus définitivement à l'abri. La route sera longue mais le premier obstacle a été brillamment franchi.
Saha a marqué son troisième but en bleu.
C'est ce qui s'appelle prendre les choses par le bon bout. Au contraire de la campagne de qualification pour la dernière Coupe du monde qui avait débuté péniblement par un match nul contre Israël (0-0), annonciateur d'un parcours laborieux, l'équipe de France a entamé son marathon vers l'Euro 2008 en s'imposant sans trembler à Tbilissi contre la Géorgie.
En dépit de 60 000 supporters fervents et de la chaleur accablante qui régnait samedi soir sur la capitale géorgienne, les hommes de Raymond Domenech, malgré l'échéance très attendue de mercredi face à l'Italie au Stade de France, ont abordé cette première sortie officielle depuis le 9 juillet avec le plus grand sérieux. Le risque de traiter à la légère ce match largement à la portée des Bleus en se focalisant trop tôt sur une pseudo-revanche contre la squadra azzura a été évité et les Français, au contraire, ont profité de l'occasion pour cultiver cette rigueur qui leur avait tant réussi en Allemagne.
Une rigueur défensive jamais prise en défaut au cours des 90 minutes confirmant l'excellence du quatuor Thuram-Gallas-Sagnol-Abidal. Devant, la tâche des attaquants était grandement facilitée en début de match par les largesses des Géorgiens visiblement pas vraiment adeptes du marquage à la culotte. Klaus Toppmöller, successeur d'Alain Giresse à la tête de la sélection caucasienne, s'arrachait ainsi les cheveux de rage en constatant les espaces offerts à Ribéry sur le flanc droit ou à Malouda, à gauche. Une liberté de mouvement qui permettait aux Bleus de mettre le pied sur le ballon et de faire courir d'entrée leurs adversaires.
Ribéry double passeur
Toujours aussi vif, Franck Ribéry affolait son vis-à-vis et, dès la 7e minute, après avoir effacé deux joueurs, le Marseillais servait Florent Malouda, esseulé dans l'axe, qui n'hésitait pas à prendre sa chance. Le Lyonnais décochait ainsi un tir à ras de terre qui laissait Tchantouria, le gardien géorgien, sans réaction (1-0). Cette ouverture du score rapide mettait l'équipe de France sur de bons rails et évitait aux hommes de Raymond Domenech de gamberger inutilement. Avec la plus grande sérénité, les Bleus pouvaient ainsi laisser venir et accélérer à leur guise sur la pelouse d'une qualité douteuse du stade Boris-Paichadze.
Deux passes décisives pour Ribéry.
Au milieu de terrain, Patrick Vieira était omniprésent et dégageait une impression de puissance sur la lancée de ses premières prestations avec l'Inter Milan. Claude Makelele, présent malgré lui, exécutait son travail de l'ombre avec le professionnalisme qui le caractérise et les Géorgiens étaient bien en peine de développer la moindre action dès lors qu'ils héritaient du ballon. Vieira, servi par un bon centre de Thierry Henry, était tout prêt de marquer mais se faisait subtiliser la balle au moment de tirer (14e).
Qu'à cela ne tienne, au quart d'heure de jeu, Ribéry, décidément en forme, récupérait le ballon à trente mètres de la cage française et filait droit devant, profitant du champ qui lui était offert. En un éclair, il était dans le camp adverse et décalait Louis Saha sur le côté gauche. Le Mancunien pénétrait dans la surface et frappait croisé pour doubler la mise (2-0, 15e). Le pauvre Tchantouria avait à peine pu effleurer la balle. Louis Saha, quelque peu décrié après un Mondial décevant, pouvait, lui, se féliciter de son troisième but en bleu après deux et demi de disette.
Coupet impeccable
Dépassés physiquement, les Géorgiens s'en remettaient à leur attaquant Arveladze pour tenter de créer le danger comme sur cette tête non-cadrée (20e). Les Français, devant au score, maîtrisaient parfaitement leur sujet et ne tombaient pas dans la facilité. Une frappe enroulée de William Gallas n'était pas loin de tromper Tchantouria (21e) mais le nouveau Gunner n'en restait pas moins vigilant sur le plan défensif en réussissant notamment un tacle exceptionnel dans le surface sur Arveladze lancé dans la profondeur vers le but (26e). Il allait falloir attendre la toute fin de la première période, pour assister à une vraie nouvelle occasion tricolore. Sur un coup franc lointain d'Henry, Vieira contrôlait magnifiquement de la poitrine avant de reprendre de volée et de marquer mais son but était refusé pour un hors jeu peu évident...
Le troisième but allait finalement venir dès le retour des vestaires sur une mésentente grossière entre le défenseur géorgien Assatiani et son gardien qu'il lobait sous la pression d'Henry après longue ouverture de Sagnol. A 3-0, la messe était dite. Pourtant, il fallait un grand Grégory Coupet pour empêcher Arveladze de remettre la Géorgie dans le match. Le portier tricolore était en effet l'auteur d'un arrêt de grande classe sur un tir en pivot de l'attaquant d'Alkmaar aux six mètres. Un arrêt qui allait être la seule véritable intervention de Coupet en 90 minutes.
Le match largement dominé par les Bleus baissait nettement d'intensité à l'heure de jeu. Sous l'effet de la chaleur, les jambes se faisaient lourdes de part et d'autres et la Géorgie montraient ses limites physiques. Pour autant, les attaquants bleus ne parvenaient pas à trouver l'ouverture à nouveau. Une frappe de Malouda était détournée (55e) et l'unique événement notable de la fin de match côté français était la sortie de Claude Makelele, tout sourire, remplacé par Rio Mavuba à la 58e minute. Les Géorgiens, quant à eux, avaient manqué de peu de revenir au score sur un coup-franc de Demetradze qui s'écrasait sur la barre (86e)... 3-0, la victoire est nette et indiscutable et place l'équipe de France dans des dispositions idéales avant d'accueillir l'Italie mercredi à Saint-Denis. Une chose est certaine, les Bleus, comme en Bosnie en août, sont toujours sur l'élan allemand.
Basket NBA: Dallas élimine San Antonio, Phoenix qualifié
LOS ANGELES - Les San Antonio Spurs, tenants du titre, et leur meneur de jeu français Tony Parker ont été éliminés par les Dallas Mavericks en demi-finale de la Conférence Ouest du Championnat nord-américain de basket-ball (NBA), après leur défaite (119-111) après prolongation lors du match N.7, lundi à San Antonio (Texas).
Dans l'autre demi-finale de la Conférence Ouest, les Phoenix Suns et leur ailier français Boris Diaw se sont qualifiés pour la finale de la Conférence Ouest du Championnat nord-américain de basket-ball (NBA) en battant les Los Angeles Clippers (127-107) lors du match N.7, lundi à Phoenix (Arizona). Diaw a inscrit 14 points (6/10 aux tirs, 2/2 aux lancers-francs), ajoutés à 8 rebonds et 5 passes en 39 minutes de jeu.
A San Antonio, dans un match aussi intense que l'ensemble de la série, qui a permis aux Mavericks d'atteindre leur 1ère finale de Conférence depuis celle perdue de 2003, Parker a inscrit 24 points (9/18 aux tirs, 6/6 aux lancers-francs), ajoutés à 4 rebonds et 5 passes en 44 minutes de jeu.
Très rapidement malmenés par une équipe de Dallas incroyablement adroite offensivement (70 % de réussite à la mi-temps) et superbement agressive défensivement, les Spurs ont même été menés de 20 points avant la pause (38-58 à 3 minutes de la mi-temps). Mais dans la deuxième moitié du match, l'efficacité aux tirs s'est inversée et San Antonio, aidé par le grand nombre de fautes de Dallas, a réussi à grappiller points par points (78-84 après 3 quart-temps).
A 32 secondes de la fin du temps réglementaire, San Antonio, qui avait éliminé Dallas lors de leurs trois précédentes confrontations en phase finale, prenait la tête pour la première fois de la rencontre sur un tir à 3 points de l'Argentin Manu Ginobili (104-101). Mais l'Allemand Dirk Nowitzki (35 points et 15 rebonds) envoyait tout le monde en prolongation. Temps supplémentaire que gérait au mieux Dallas, pourtant privé de plusieurs éléments importants éliminés après 6 fautes.
Les 41 points et 15 rebonds de Tim Duncan étaient insuffisants pour les Spurs, qui ne pourront tenter de remporter un 4e titre en huit ans après ceux de 1999, 2003 et 2005.
Sur l'ensemble de la saison, Dallas et San Antonio se sont affrontés 11 fois, Dallas s'est imposé 6 fois et dans cette demi-finale, 5 matches sur 7 se sont conclus avec moins de 5 points d'écart et deux sont allés en prolongation.
En finale de la Conférence Ouest, Dallas affrontera Phoenix qui ont remporté leur série face aux Los Angeles Clippers 4 à 3. Le premier match de cette finale de Conférence au meilleur des sept matchs a lieu mercredi à Phoenix.
La finale de la Conférence Est oppose, à partir de mardi, les Detroit Pistons aux Miami Heats.
Le programme des finales de Conférences (au meilleur des sept matches):
Conférence Est:
Mardi 23 mai (match N.1): Detroit - Miami
Jeudi 25 mai (match N.2): Detroit - Miami
Samedi 27 mai (match N.3): Miami - Detroit
Lundi 29 mai (match N.4): Miami - Detroit
Mercredi 31 mai (match N.5, si nécessaire): Detroit - Miami
Vendredi 2 juin (match N.6, si nécessaire): Miami - Detroit
Dimanche 4 juin (match N.7, si nécessaire): Detroit - Miami
Conférence Ouest:
Mercredi 24 mai (match N.1): Phoenix - Dallas
Vendredi 26 mai (match N.2): Phoenix - Dallas
Dimanche 28 mai (match N.3): Dallas - Phoenix
Mardi 30 mai (match N.4): Dallas - Phoenix
Jeudi 1er juin (match N.5, si nécessaire): Phoenix - Dallas
Samedi 3 juin (match N.6, si nécessaire): Dallas - Phoenix
Lundi 5 juin (match N.7, si nécessaire): Phoenix - Dallas