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L1 Italienne
28/09/2006 19:49
L'Inter déroule puis déroute...
Nul doute que Roberto Mancini n'aura guère apprécié la plaisanterie! Hôte du Chievo Vérone dimanche lors de la 4e journée du Calcio, l'Inter a d'abord outrageusement dominé pour mener 4-0 à 20 minutes de la fin avant d'ouvrir les portes à son adversaire qui a inscrit trois buts en dix minutes. A l'arrivée, les Lombards s'imposent 4-3 et reprennent la tête de la Serie A, profitant de la première défaite de la saison de Palerme à Empoli (2-0). L'AS Roma, qui a "cartonné" à Parme (4-0), est deuxième, le Milan AC a été tenu en échec à Livourne (0-0).
Dacourt et Samuel jubilent, ils ont tout de même eu peur!
Comment énerver son entraîneur en dix minutes? Les joueurs de l'Inter ont réussi à trouver la réponse dimanche à l'occasion de la venue du Chievo à San Siro, passant d'une insolente facilité avec un score de 4-0 après 70 minutes de jeu à une soudaine suffisance dont ont su profiter leurs adversaires pour marquer trois fois et leur procurer quelques sueurs froides. A l'arrivée, les «Nerazzurri» s'en tirent sans dommage et avec les trois points de la victoire, ce qui leur permet de rester invaincus cette saison en Serie A (trois succès, un nul) et de reprendre les commandes du classement à la faveur de la défaite de Palerme à Empoli (2-0).
Ce match dominical débute le plus sereinement du monde pour l'Inter qui ne met qu'une grosse dizaine de minutes pour faire le plus dur, ouvrir la marque, et c'est Crespo qui s'en charge, d'une reprise du gauche imparable sur un long service de Dacourt (11e). Face à des joueurs de Vérone qui multiplient les fautes, les hommes de Roberto Mancini tentent de pousser plus loin l'avantage, mais Adriano se montre bien maladroit, hormis sur un magnifique numéro de soliste qui le voit prendre de vitesse trois adversaires avant de tirer en force sur Squizzi plutôt que de servir en retrait Crespo, tout seul.
La suite du match déroule un scénario identique avec des Lombards largement dominateurs, un Adriano malheureux, un Dacourt omniprésent et un deuxième but qui met l'Inter à l'abri, croit-on alors: sur un corner tiré en deux temps par Figo, Squizzi boxe le ballon sur... Samuel qui smashe sa tête et inscrit son premier but de la saison (58e). Et comme le Chievo ne semble toujours pas disposé à réagir, les Lombards enfoncent le clou avec d'abord un missile de 25 mètres de Stankovic dans la lucarne de Squizzi (64e) puis un tir croisé de Crespo sur un service parfait d'Adriano (70e).
La Roma vite remise en selle
Histoire de se dégourdir les jambes et de montrer qu'il n'a pas relégué Toldo sur le banc pour rien, Julio Cesar se fend d'une magnifique parade sur une belle reprise de volée de Godeas (72e), un avertissement visiblement pas pris au sérieux par la défense de l'Inter qui accumule subitement les bévues: Pellissier se fait d'abord justice en transformant avec réussite un penalty consécutif à une faute de Julio Cesar (77e) avant une belle frappe de loin de Tiribocchi hors de portée du gardien brésilien (86e). A peine le temps d'engager que l'Inter est encore cueilli à froid: Tiribocchi fait écran dans la surface pour Brighi qui marque d'une frappe croisée (88e).
Cette fois, les Interistes ne rigolent plus et c'est avec un certain soulagement qu'ils accueillent le coup de sifflet final. Vainqueurs dans la semaine à Rome (1-0) grâce à un but de Crespo (qui aura donc marqué trois fois en quatre jours), les partenaires de Dacourt (Vieira était suspendu) passent donc en tête avec justement un point d'avance sur la Roma qui s'est vite remise de sa défaite mercredi, puisque les hommes de Luciano Spalletti ont enchaîné par un large succès à Parme 4-0 avec quatre buteurs différents: Montella, Perrotta, Rosi et Aquilano. Avec un seul point en quatre rencontres, Parme est au plus mal, heureusement pour l'équipe parmesane que certaines formations sont parties avec un gros handicap de points, faute de quoi elle serait bonne dernière. Car derrière, trois formations restent en négatif: la Lazio, qui a battu l'Atalanta 1-0, n'a plus que 5 points de handicap, tandis que la Reggina, tenue en échec par le Torinio (1-1) est à –11, et que la Fiorentina, qui a chuté dimanche à Udine (0-1) sur un but du champion du monde Vincenzo Iaquinta, est à –16.
Quant au Milan AC, il est déjà dans le positif et même installé à la 12e place avec deux points, même si les Lombards, qui avaient gagné leurs trois premiers matches, ont subi un coup d'arrêt samedi soir en étant tenus en échec à Livourne (0-0).
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Il faut faire sans Eto'o
28/09/2006 19:48
Barça, la vie sans Eto'o
Sale soirée pour le Barça, mercredi, sur la pelouse du Werder Brême en Ligue des Champions. Incapables de s'imposer (1-1), les champions d'Espagne ont, en outre, perdu sur blessure leur attaquant vedette, Samuel Eto'o. Victime "d'une lésion et d'un déplacement du ménisque droit", le Lion indomptable ne sera pas de retour sur les terrains avant trois mois. En attendant, Eidur Gudjohnsen devrait assurer l'intérim. Frank Rijkaard pourra aussi compter sur un Javier Saviola revenu plus motivé que jamais dans la capitale catalane.
Remplacer Eto'o, un casse-tête pour Frank Rijkaard...
Un grain de sable dans la belle mécanique barcelonaise. Blessé à Brême, mercredi, en Ligue des Champions (1-1), Samuel Eto'o souffre "d'une lésion et d'un déplacement du ménisque droit", selon le communiqué médical. Verdict: trois mois de repos. le Lion indomptable ne devrait retrouver les terrains qu'au mois de janvier 2007. Le coup est rude pour son club, contraint de terminer l'année sans l'un de ses joueurs superstars. Car Eto'o pèse à lui seul 75 buts en 101 matches officiels sous la tunique blaugrana. Un rythme effréné, stoppé net sur la pelouse du Weiserstadion.
Jeudi matin, le Barça s'est réveillé avec la gueule de bois. Passé tout près de la défaite face au Werder, Lionel Messi n'ayant égalisé qu'en toute fin de match, trois jours seulement après avoir dû partager le point du match nul au Camp Nou contre le FC Valence en Liga (1-1), le géant espagnol se serait volontiers passé de ce nouveau coup du sort. Il lui faudra désormais terminer la première phase de Ligue des Champions, et notamment la double confrontation face à Chelsea, sans son buteur. Eto'o manquera également le traditionnel "Clasico", le 22 octobre prochain, sur la pelouse de l'ennemi madrilène.
Gudjohnsen part en pole
Une fois la mauvaise nouvelle digérée, Frank Rijkaard, l'entraîneur catalan, va devoir cogiter sur une nouvelle organisation. Acheté à Chelsea à l'intersaison, Eidur Gudjohnsen semble le mieux parti pour assurer l'intérim du Camerounais. Son athlétique profil en fait un excellent point de fixation dans la zone d'attaque. Habile face au but, même s'il occupait une position plus excentrée sous les ordres de Jose Mourinho, l'Islandais, buteur contre la Corogne en ouverture de la Liga (3-2), possède des arguments plutôt rassurants pour le Barça. Ainsi qu'une motivation sans faille: "Ici il y a de très grands joueurs, et entrer dans le onze de départ est difficile pour n'importe quel nouveau joueur, a-t-il récemment déclaré à la presse espagnole. Mais j'attend mon heure et, quand elle arrivera, je serai prêt." Le moment semble donc venu pour le grand blond. Même s'il n'est pas le seul à revendiquer la place d'Eto'o.
Revenu au club après une saison pleine sous le maillot du FC Séville, Javier Saviola constitue également une voie de recours pour Rijkaard. Récompensé par treize buts, toutes compétitions confondues, la saison dernière, «El Conejo» se porte légitimement candidat à la candidature. Entré en cours de jeu face à Valence, dimanche, en Liga, l'Argentin semble avoir retrouver ses sensations dans la capitale catalane, comme en témoigne ses déclarations à l'issue de la partie face aux Valencians: "La chose la plus importante pour un joueur c'est de pouvoir compter sur un entraîneur avec lequel le dialogue est possible. Avec Rijkaard on s'est toujours dit les choses en face, que ça soit les bonnes ou les moins bonnes. Quand je n'étais pas sélectionné, il a toujours su trouver les mots justes pour me donner confiance." A lui, comme à Gujohnsen, de rendre au club cette dernière sur le terrain. A commencer par le prochain match des Blaugrana, dimanche, sur la pelouse de l'Athletic Bilbao.
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Arsenal a sortie la tete de l'eau
28/09/2006 19:47
Le grand jour d'Arsenal
Les Gunners ont vaincu le signe indien en remportant le premier succès de leur histoire à l'Emirates stadium, samedi face à Sheffield (3-0). C'était la journée des premières car Gallas et Henry ont inscrit leur premier but de la saison à cette occasion. Pas de souci pour Chelsea qui a disposé de Fulham (2-0) tandis que Liverpool a confirmé son retour au premier plan en s'imposant contre Tottenham (3-0). Enfin, MU a perdu du terrain en concédant le nul face à Reading (1-1).
Henry, Touré et Gallas ont été à la fête.
C'est fait! Les Gunners ont remporté leur premier succès dans un Emirates Stadium comble (3-0). Une rencontre qui aura mis un peu plus d'une heure à se décanter. De quoi raviver quelques souvenirs douloureux d'une inefficacité récurrente en ce début de saison. Pas cette fois. Le succès à Old Trafford face à Manchester United est passé par là. Le retour de Thierry Henry aussi. Pourtant, la délivrance des Gunners est venu de... William Gallas ! Pour son premier but sous ses nouvelles couleurs, le défenseur a surgi au meilleur moment.
Car Arsenal avait souvent dominé, voire archi-dominé dans son nouvel antre de l'Emirate Stadium mais sans jamais parvenir à remporter le moindre succès. Placés sur de bons rails par leur nouveau défenseur, les Gunners ont ensuite profité d'un but contre son camp de Jagielka avant que Thierry Henry, revenu de blessure, ne donne davantage d'ampleur à ce succès tout en ouvrant son compteur but (3-0). Une bonne journée pour les hommes d'Arsène Wenger qui confirment ainsi que les balbutiements de début de saison ne sont plus qu'un lointain et mauvais souvenir.
Liverpool confirme
Un déclic. Malheureux depuis le début de la saison, les Reds ont retrouvé le sourire cette semaine. En venant à bout de Newcastle à Anfield en milieu de semaine puis en prenant le meilleur sur les Spurs dans un match qui sentait le soufre. Car Tottenham se trouve dans une situation particulièrement tendue avec seulement quatre points au compteur. L'équipe de Pascal Chimbonda a même eu une énorme opportunité de frapper en premier mais Jermaine Jenas a manqué la cible. Or, quelques secondes plus tard, Mark Gonzalez profitait d'un grand pont de Gerrard, suivi d'une frappe sur le poteau de Bellamy, pour inscrire son premier but sous ses nouvelles couleurs (1-0, 64e).
Un but qui marquait la fin des espoirs londoniens. Et le début de la balade des Reds... Car à peine une dizaine de minutes plus tard, Dirk Kuyt venait inscrire son deuxième but de la semaine et surtout rassurer un stade d'Anfield qui n'attendait que ça. Le chef d'œuvre arrivera en guise de conclusion avec à la baguette un John Arne Riise dont la force de frappe reste toujours aussi exceptionnelle. Devant un marquage déficient, l'ancien monégasque pouvait placer une frappe plus de 35 mètres dont il a le secret (3-0, 90e). Après six journées, les hommes de Rafa Benitez ont confirmé leur retour aux affaires.
Chelsea avance
De leur côté, les Blues ont fait le boulot en s'imposant à Fulham grâce à un doublé de Lampard (2-0). Sans se montrer particulièrement inspirés, les hommes de José Mourinho ont donc assuré le service minimum. On se souviendra tout de même que les Blues ont bénéficié d'un penalty ultra-généreux transformé par Frank Lamaprd. Le double champion en titre n'avait sans doute pas besoin de ce coup de pouce... Qu'importe, il s'agit d'un quatrième succès de rang, le cinquième en six rencontres. Drôle de rythme !
La mauvaise opération du jour est à mettre au crédit de Manchester United qui était censé faire un carton n'aura jamais été à la fête. La faute à une équipe de Reading qui joue le "kick and rush" à merveille et qui semble amplement s'en contenter. Certes, MU a eu le plus de munitions grâce notamment à l'activité d'un Cristiano Ronaldo mais cela n'aura pas suffi. En effet, ce sont même les promus qui ont frappé les premiers grâce à un penalty transformé par Kévin Doyle en tout début de seconde période.
La pression mancunienne qui suivit fut néanmoins payante avec une réalisation de Cristiano Ronaldo. Malgré un acharnement évident à inscrire un deuxième but, cela n'arrivera pas et si Reading prend un excellent point, Manchester perd une bonne occasion de rester collé aux basques de Chelsea, nouveau leader du classement.
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L1 ALLEMANDE
28/09/2006 19:45
Hambourg reste à quai
Troisième de la précédente édition, Hambourg tarde à remettre la machine en route cette saison en Bundesliga. Dans le match au sommet de la 5e journée outre-Rhin, les hommes de Thomas Doll, toujours à la recherche d'une première victoire, n'ont en effet pu faire mieux que match nul à domicile face au Werder Brême (1-1). Résultat, au classement le HSV pointe à une peu reluisante 14e place, à six points déjà du leader, le Bayern Munich. Des Munichois qui ont souffert sur leur pelouse pour venir à bout des promus d'Aix-la-Chapelle (2-1).
Toujours pas de victoire pour Ljuboja et Hambourg...
L'absence de Rafael van der Vaart commence à peser du côté de l'AOL Stadium. Privés de leur maître à jouer depuis la fin du mois d'août, les coéquipiers de Danijel Ljuboja peinent à retrouver les sensations qui les avaient conduits à la troisième place finale du dernier exercice de Bundesliga. La venue, samedi, dans la ville portuaire du Werder de Brême, dans ce qui constituait le choc de la 5e journée outre-Rhin n'a pas fait exception à la règle (1-1). Il s'en est même fallu de peu pour que le HSV ne tombe une deuxième fois cette saison. Reinhardt est parvenu à sauver les meubles, mais la victoire fuit toujours les hommes de Thomas Doll.
En guise de choc, les deux formations ont finalement offert un spectacle peu flamboyant au fidèle public hambourgeois. Il faut dire, qu'à l'image des locaux, les visiteurs ne surfent pas, eux non plus sur la vague du succès en ce moment. Samedi dernier, alors qu'ils menaient 2-0 à domicile face à Stuttgart, les hommes de Thomas Shaaf ont finalement dû s'incliner (2-3). On a vu mieux pour la confiance. A Hambourg, le scénario ne s'est certes pas répété, mais les Verts n'ont pas su conserver l'avantage pris au score au cœur de la seconde période, grâce à Borowski (58e). Reinhardt est donc passé par là dix minutes plus tard pour un match nul qui, au final, n'arrange aucune des deux formations.
Schalke soutient le rythme
Huitième, le Werder gagne certes un rang, mais pointe désormais à trois points du nouveau leader, le Bayern Munich. Hambourg, pour sa part, navigue en eaux plus troubles ne pointant qu'au 14e rang, à six points des Bavarois. Des Bavarois, certes premiers mais pas franchement convaincants. Pour preuve, les coéquipiers de Willy Sagnol ont dû cravacher pour battre le promu Aix-la-Chapelle à domicile (2-1). Une semaine après avoir chuté à Bielefeld (1-2), le tableau n'est pas vraiment reluisant.
A l'Allianz Arena, ce sont même les visiteurs qui se sont payés le luxe d'ouvrir la marque par Sasha Dum (38e). Un affront que les hommes de Felix Magath se sont toutefois chargés de laver une minute plus tard par l'entremise de Pizarro. On croit alors les champions en titre lancés sur une voile royale. A tort, puisque la réalisation de Mark Van Bommel sonnera comme une véritable libération peu avant l'heure de jeu (55e). Les supporters ne retiendront donc que la prise de pouvoir de leurs protégés à l'issue de cette 5e journée.
Face au coup de pompe du Werder ou de Hambourg, les plus sérieux rivaux des Munichois pour le titre national, Schalke 04 a tiré son épingle du jeu samedi. Profitant, comme le Bayern, du faux-pas du Hertha Berlin, alors leader, à Mayence (1-1), les joueurs de Gelsenkirchen ont fait le travail au Veltins Arena face à Wolfsburg (2-0). Kuranyi (57e), puis Lincoln (88e) ont assuré le succès d'une équipe désormais co-leader au classement. De quoi se déplacer avec le plein de confiance au stade Marcel-Picot en match retour du premier tour de la Coupe de l'UEFA. Les Nancéiens sont prévenus.
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L1 ESPAGNOLE
28/09/2006 19:15
Une place pour Escudé
La blessure de William Gallas, bien que convoqué dans ce groupe de 20 joueurs, a obligé Raymond Domenech à lui trouver un remplaçant à l'occasion des matches contre l'Ecosse et les Iles Féroé comptant pour les qualifications de l'Euro 2008. Ainsi, Julien Escudé, et non Gaël Givet, fait son retour au sein des Bleus après avoir été appelé en mars 2005. Pour le reste, le sélectionneur tricolore s'inscrit dans la continuité avec toutefois l'absence des Bordelais Faubert et Mavuba, ce dernier se retrouvant chez les Espoirs.
Escudé (ici contre Ronaldinho) constitue la surprise de la liste.
Cool comme Raymond ! C'est en jeans, basket et t-shirt moulant que Raymond Domenech, plus relax que jamais, a dévoilé jeudi au siège de la Fédération française de football la liste des vingt joueurs convoqués pour affronter l'Ecosse (le 7 octobre à Glasgow) puis les Iles Feroë (le 11 à Sochaux) dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2008. Après la finale de la Coupe du monde et une entame réussie dans l'optique de l'Euro, dont une victoire probante contre l'Italie championne du monde (3-1), le sélectionneur national a en effet toutes les raisons d'afficher sa sérénité.
Et pourtant, il ne s'agit pas de se reposer sur ses lauriers au moment où les Bleus vont disputer deux matches, a priori largement à leur portée. "Il faut rester vigilant quand tout fonctionne bien. Le risque c'est de tomber dans l'autosatisfaction, une sérénité béate. On vient de battre le champion du monde mais attention, c'est là que le couac peut arriver parce qu'on n'est pas vigilant, qu'on ne fait pas attention ou qu'on a sous-estimé l'adversaire.", a martelé Raymond Domenech. Un sélectionneur attentif à l'état d'esprit de ses troupes mais qui n'est pas inquiet : "Les joueurs savent comme c'est difficile d'arriver au plus haut niveau et comme on peut retomber très vite..."
Givet se tient prêt, au cas où...
Pour aborder ce deuxième virage de la longue route qui doit mener l'équipe de France en Suisse et en Autriche à l'été 2008, le sélectionneur n'a pas cherché à innover. Point d'André-Pierre Gignac pour le moment chez les Bleus. Mais en rappelant Julien Escudé plutôt que Philippe Mexès en lieu et place de Gaël Givet, absent pour la première fois des Bleus sous l'ère Domenech, il démontre que la porte est ouverte à tous et qu'il suit les performances de chacun à travers l'Europe. "Julien a gagné une Coupe d'Europe. Avec Séville, il vient de gagner la Supercoupe contre le Barça. Il est titulaire à tous les matches. Ça se justifie par rapport aux prestations, aux performances." Pour autant Gaël Givet est sans doute tenu de rester prêt car l'état de la cuisse de William Gallas rend le néo-Gunner "incertain jusqu'au dernier moment" et donc susceptible d'être remplacé dans le groupe.
Toulalan, ici avec les espoirs, retenu par Domenech.
Au milieu de terrain, à côté des tauliers Patrick Vieira et Claude Makelele à propos de qui Raymond Domenech a d'emblée refusé de relancer la polémique ("Il y a un joueur, une équipe de France, un règlement. Point"), Alou Diarra, qui joue peu ("Il ne faut pas que ça dure.") sera accompagné de son coéquipier Jeremy Toulalan, préféré à Rio Mavuba. "Comme tous les Lyonnais, Jeremy est en forme. Sur un poste similaire à celui de Rio, il fallait faire tourner", a expliqué le patron des Bleus. Quant à savoir si Makelele jouera ou pas les deux matches, c'est pour le moment une question qui reste sans réponse...
Pour le déplacement à Glasgow, Raymond Domenech n'a pas voulu non plus s'engager sur le poste qu'il compte faire tenir à Franck Ribéry, "qui peut jouer partout. C'est mon Gallas de l'attaque !" Quoi qu'il en soit, le sélectionneur, s'il n'a pas encore étudié dans le détail le jeu écossais, a voulu rappeler que l'Ecosse ne se résume plus comme il y a vingt ans "au jeu de tête et au physique". Et d'évoquer la ressemblance, en termes d'ambiance, entre ce match à Hampden Park et celui disputé par les Bleus en Irlande il y a un an en éliminatoires de la Coupe du monde. "Sauf qu'en Irlande, le match était décisif. Là, on n'a pas le couteau sous la gorge." De quoi être beaucoup plus relax...
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