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Créé le : 07/03/2006 20:37
Modifié : 05/02/2007 17:50

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Origine : planète du PSG et dans le cul l'OM
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ALEZ les BLEUS

06/10/2006 19:59



Malouda: "Je suis plus impliqué"


 Souriant et détendu ce jeudi devant les journalistes, Florent Malouda respire la joie de vivre. Très performant à Lyon depuis la reprise du championnat, le Guyanais devient un pion de plus en plus important au sein de l'équipe de France qui se déplacera en Ecosse samedi soir pour le compte des éliminatoires de l'Euro 2008. Et s'il ne se sent pas encore l'âme d'un cadre chez les Bleus, le milieu de terrain lyonnais a toutefois conscience que son rôle est en train de changer petit à petit.

Le Guyanais a déjà joué une fois en Ecosse. Le Guyanais a déjà joué une fois en Ecosse.
Florent, pas trop fatigué ?
Non, ça va bien. On sort d'une grosse série de matches avec Lyon mais je récupère bien. Là, on a bien préparé le match pour l'Ecosse. On a travaillé en fonction de leur schéma de jeu. On a bien regardé leur organisation.

Justement, que pensez-vous de votre prochain adversaire ?
C'est une équipe qui a une organisation défensive très rigoureuse. Ils aiment bien orienter leurs adversaires sur les côtés pour les obliger à centrer car ils ont une grosse densité dans l'axe. Offensivement, ils ont des joueurs qui aiment les duels. Ils sont difficile à contenir. Ce match sera très engagé physiquement. Ce sont des joueurs qui aiment les duels aériens.

D'autant plus quand ils jouent à la maison et qu'ils sont poussés par leurs supporters.
Oui. Il va falloir que l'on soit prêt à livrer un vrai combat physique. J'ai joué une fois au Celtic avec Lyon et c'était extraordinaire avec des chants durant toute la rencontre. C'est dans les stades anglo-saxons qu'il y a les meilleures ambiances.

Comment faut-il les jouer ?
On va essayer de créer des espaces entre leurs lignes. Il va falloir que l'on essaye de les faire sortir un petit peu pour s'engouffrer dans les espaces.

On vous sent plus à l'aise offensivement au sein des Bleus.
Pour le moment oui. Je suis davantage impliqué dans les systèmes offensifs que par le passé.

"La Coupe du monde m'a apporté beaucoup d'expérience"

C'est un effet direct de vos performances en Coupe du monde ?
Non, je ne pense pas. Car lors de la préparation au Mondial et même pendant la compétition, j'avais un rôle plus défensif, donc si j'ai brillé, c'est dans ce rôle là. En fait, ma position sur le terrain varie selon les adversaires. Le sélectionneur fait des choix. Après, je pense avoir la capacité à m'adapter assez vite.

Vous semblez avoir plus de liberté aujourd'hui. Vous avez moins l'obligation de défendre ?
Non, je défends toujours autant (rires). C'est sur le plan offensif que c'est en train de changer. Je suis plus concerné par les systèmes.

On sent que la Coupe du monde vous a fait franchir un nouveau palier.
C'était une étape. Mon jeu n'a pas radicalement changé non plus. Il a évolué parce que le fait de se frotter à des joueurs différents et de niveau international nous oblige à nous adapter, à progresser. Et puis, j'y ai aussi acquis pas mal d'expérience.

Grégory Coupet disait il y a deux jours que vous êtes amenés à devenir avec Eric Abidal des tauliers de l'équipe de France. Qu'en pensez-vous ?
Ce serait bien. Mais si cela se produit, ça passera par nos performances et non par des déclarations. On essaie de bien remplir notre rôle sur le terrain. Mais c'est vrai que l'on prend de l'assurance avec l'accumulation des matches de haut niveau que ce soit avec Lyon ou avec l'équipe de France.

"On est très vigilant"

Malouda-Abidal, une paire qui tourne à plein régime.Malouda-Abidal, une paire qui tourne à plein régime.
Il disait aussi qu'avec Eric Abidal, vous formez l'un des tout meilleurs couloir gauche du monde. L'OL y est-il pour quelque chose ?
On a la chance de jouer un petit moment ensemble. Cela aide pour les réglages en match. Eric sait souvent me trouver, il sait à quel endroit je vais faire l'appel. Ça me permet souvent de prendre un petit peu d'avance sur mon adversaire direct. Sur le plan défensif, on est bien coordonnés. Mais quand Greg dit des choses comme ça, ça motive nos adversaires et il nous complique la tâche (rires).

Quel est ton rôle en dehors du terrain ?
Moi, je dors (rires). Je passe mon temps dans ma chambre. On ne me voit pas trop dans les couloirs. Ah si, je fréquente également la salle de soins...

Es-tu un cadre au sein des Bleus aujourd'hui ?
Non pas encore. Il n'y a qu'à regarder le nombre de sélections pour le voir. Mais, par rapport à d'autres générations, j'ai pu apprendre très vite grâce à notre parcours en Allemagne. Mais je suis encore en retrait par rapport à des joueurs comme Henry ou Vieira. Eux, ils nous transmettent vraiment quelque chose.

Et Willy Sagnol ?
Willy, lui, il a un grand rôle dans les négociations (rires). C'est un petit peu notre porte-parole. Il sait bien faire passer les messages. Avec lui, au moins, on est entendus !

Raymond Domenech craint en ce moment que l'équipe fasse preuve d'auto-satisfaction. Qu'en pensez-vous ?
Quand il dit ça, ce n'est pas par rapport à nous les joueurs. C'est plus pour le climat général qu'il y a autour de l'équipe. Un peu comme si rien ne pouvait nous arriver. Mais nous, on sait que cela peut changer très vite. On ne peut pas se permettre le moindre relâchement. D'ailleurs, on est très vigilant. On a conscience que notre résultat en Allemagne engendre une motivation encore plus grande chez nos adversaires. Notre premier match post-Coupe du monde en Bosnie nous avait mis dans le ton.

Dans l'optique d'un carton plein face à l'Ecosse et les Iles Féroé, vous compterez douze points. Le chemin pour la qualification à l'Euro 2008 serait alors bien dégagé.
Le danger pour nous, c'est de partir dans ce genre de projections. En Ecosse, il faudra être bien prêt si on veut faire un bon résultat. On ne doit pas rater une marche sinon on pourrait assez vite déchanter. Le bilan, c'est après ces deux matches qu'on le fera




ITALIE tous pourri!!

06/10/2006 19:57



L'Italie serre les dents


 Tenue en échec à domicile par la Lituanie et battue par la France, l'Italie se traîne après les deux premières journées des qualifications à l'Euro 2008. Une situation plus qu'embarrassante pour les champions du monde alors que se profilent deux rendez-vous forcément décisifs avec l'Ukraine et la Géorgie. Dans ce contexte où l'union sacrée doit primer, Roberto Donadoni comptera sur les retours de Nesta, Del Piero ou Toni pour vaincre Shevchenko et les siens. Quant à la mise à l'écart de Cassano, elle a soulevé des interrogations.

Toni espère rééditer sa performance de la Coupe du monde.Toni espère rééditer sa performance de la Coupe du monde.
Au pays de la Commedia dell'Arte, le moindre fait peut se transformer en une tragédie romaine. Et c'est justement un ancien de la Roma, Antonio Cassano, qui a fait jaser la presse italienne alors que la Squadra Azzurra joue quasiment sa survie en affrontant samedi l'Ukraine et quatre jours plus tard la Géorgie à l'occasion des éliminatoires de l'Euro 2008.

La non-sélection de Cassano a fait naître une polémique. Roberto Donadoni aurait décidé de ne pas convoquer l'attaquant du Real Madrid pour lui éviter une réception des plus houleuses, samedi soir, de la part d'un public du stade olympique de Rome qui ne lui pas encore pardonné son départ en Espagne à l'hiver 2005-2006. "Chacun est libre de faire sa propre opinion, moi, je fais ma sélection sur des critères sportifs. Par rapport à d'autres joueurs, il se trouve moins en forme", a rétorqué le nouveau patron de la Squadra Azzurra.

Le spectre de 1982

Et à la manière de son homologue français, Raymond Domenech, Donadoni n'a pas oublié d'insister sur le fait que "ceux qui ne figurent pas dans la liste ne sont pas pour autant exclus. La porte est toujours ouverte à n'importe quel joueur". On ne sait pas si Antonio Cassano aura digéré ces explications, mais il sera sans doute le supporter numéro un d'une formation transalpine qui se trouve au bord du précipice.

Avec un seul point engrangé après deux journées (nul à domicile face à la Lituanie et défaite au Stade de France devant les Bleus), les champions du monde frisent le ridicule. Une situation qui n'est pas sans rappeler celle de 1982. Vainqueurs du Mondial cette année-là, les Italiens s'étaient ensuite montrés incapables de se qualifier pour l'Euro 1984 en France.

Toni, le porte-bonheur ?

La Squadra aurait-elle du mal à supporter la pression que confère un tel statut? Ou Donadoni ne possède-t-il tout simplement pas les qualités et la science de son prédécesseur "Mister" Lippi? On le saura assez vite et dès samedi soir face à l'Ukraine. On ne pourra pas reprocher en tout cas au sélectionneur italien de ne pas avoir mis un maximum d'atouts de son côté. Pour ce rendez-vous capital face à un adversaire dominé 3-0 en quart de finale de la Coupe du monde allemande, l'ex-milieu du Milan AC a convoqué 19 joueurs sacrés à Berlin le 9 juillet sur un groupe de 25, sans toutefois Fabio Grosso, blessé aux adducteurs.

On notera les retours de Materazzi, qui a purgé sa suspension de deux matches suite à l'affaire du coup de tête de Zidane, de Nesta, particulièrement affûté actuellement dans la défense milanaise, ou encore de Camoranesi et Del Piero, les "Juventini" désormais aguerris aux joutes de la Serie B. Luca Toni effectue lui aussi son come-back. Le buteur de la Fiorentina aimerait d'ailleurs bien réécrire l'histoire samedi, lui qui avait inscrit les deux seuls buts de son Mondial face aux Ukrainiens.

Le meilleur réalisateur de Serie A la saison dernière (31 buts) assure en tout cas que "le groupe a toujours faim. Je le vois dans le regard de tous". Les tifosi prient aujourd'hui pour que le Florentin dise vrai sinon, les yeux accoucheront de larmes




Les bleus

04/10/2006 14:11



Domenech plaide non coupable


 Les relations difficiles entre Raymond Domenech et Gérard Houllier ont connu un nouvel épisode, mardi à Clairefontaine. Après les critiques émises par l'entraîneur lyonnais, qui avait récemment regretté "un manque de respect", le patron des Bleus a tenu à répondre aux attaques. "Lui qui a été sélectionneur... quinze mois, il connaît bien la situation", a lancé Domenech avec ironie. Avec huit Lyonnais dans le groupe pour affronter l'Ecosse, le coach finaliste de la Coupe du monde doit toutefois composer avec la gestion de l'effectif lyonnais. Dans une atmosphère tendue...

Raymond Domenech a répondu fermement à Gérard Houllier. Raymond Domenech a répondu fermement à Gérard Houllier.
Les rapports entre Raymond Domenech et Gérard Houllier ne sont pas partis pour s'arranger. C'est le moins que l'on puisse dire... Avec son style bien à lui, le sélectionneur national n'a pas manqué de répondre aux déclarations de son "confrère". Il y a quelques jours, Gérard Houllier avait en effet regretté le fait que Domenech n'entre pas en contact avec les entraîneurs de L1, évoquant un "manque de respect" et un "manque d'échange", en ajoutant qu'il n'appréciait pas de ne pas pouvoir s'entretenir avec les représentants du staff tricolore quand ces derniers se déplacent pour assister à un match de l'Olympique Lyonnais.

Interrogé d'entrée de jeu sur ce nouveau clash, qui s'inscrit dans une certaine continuité après les polémiques nées du déplacement des Bleus en Martinique l'an dernier puis de l'affaire Abidal, Raymond Domenech a taclé l'entraîneur de l'OL, sans tourner autour du pot: "Gérard est un vrai ami. J'avais dit que tout se passait trop bien en ce moment en équipe de France, il m'a entendu et il a voulu mettre du piment pour faire bouger les choses et créer quelques problèmes. Lui qui a été sélectionneur... pendant quinze mois, il sait comment ça se passe ! Je suis satisfait de cette intervention." Le ton était donné...

Avant d'ajouter, avec encore plus de fermeté: "Je trouve dommage toutefois pour élargir le débat, enfin non pour le rétrécir, qu'on puisse accuser Bruno Martini et Pierre Mankowski d'aller aux matches juste pour être devant les caméras. Quand on connaît les deux... Il aurait dit ça de moi, à la rigueur, ce n'est pas gênant. Mais je trouve que c'est très discourtois vis-à-vis de Bruno et Pierre, qui font leur travail correctement et bien même. Je trouve que c'est dommage."

Domenech: "Ne me mettez pas dans la polémique"

Domenech a ensuite évoqué son propre mode de fonctionnement. "Quand il y a besoin d'informations, je vais aux matches, je vois les entraîneurs. Et avec Lyon, qui a huit joueurs dans la sélection, j'ai un avantage. J'étais à Lyon il y a très longtemps, j'y suis né, et tout le monde me connaît. Je n'ai donc pas de problèmes pour avoir des informations (...) Quand quelqu'un a un souci et que cette personne estime qu'on devrait l'appeler, je trouve dommage qu'une semaine avant un match de l'équipe de France, on ne prenne pas la peine de m'appeler pour expliquer les choses plutôt que de créer des problèmes qui n'ont pas lieu d'être, quand l'intérêt supérieur du football français est en jeu. C'est tout !"

Insistant sur le fait qu'il ne ressentait pas le besoin d'appeler "toujours tout le monde", le sélectionneur tricolore a durci le ton en "plaidant non coupable". "Je ne veux pas être dans la polémique, je m'occupe de l'équipe de France en faisant en sorte qu'elle se porte le mieux possible. (...) Le reste ce n'est pas mon souci."
Certes, mais Raymond Domenech a bien conscience de l'importance des joueurs lyonnais, huit au total, dans le groupe France, en rappelant qu'il restait "orienté" par les choix effectués dans le club lyonnais et de la gestion de l'effectif par Gérard Houllier.

Dès lors, un joueur qui joue régulièrement avec l'OL part avec une longueur d'avance en équipe de France. C'est aujourd'hui le cas de Jérémy Toulalan, en concurrence avec Alou Diarra mais aussi de François Clerc, préféré à Anthony Réveillère bien que celui-ci soit titulaire... Raymond Domenech et Gérard Houllier, malgré leur inimité, restent donc pieds et poings liés. Et sans doute encore pour longtemps. Qui aura le dernier mot ?




Equipe de France

03/10/2006 18:33



Coupet: "Prouver à chaque fois"


, à Clairefontaine
Le gardien de l'équipe de France a digéré sa Coupe du monde vécue sur le banc. C'est en tout cas ce qu'il affirme. Mais il ne faut pas gratter beaucoup pour constater que pour le portier lyonnais, la blessure est encore vive. L'expérience a été si dure que Grégory Coupet refuse aujourd'hui de faire des plans sur la comètes et de se projeter dans un avenir trop lointain. A 33 ans, il se voit plutôt comme le trait d'union avant de passer la main à une nouvelle génération dont il ne cesse de louer les qualités.

Contre l'Italie, une équipe de France sereine.Contre l'Italie, une équipe de France sereine.
Grégory, votre match contre l'Italie vous a-t-il fait du bien ?
Ce match m'a fait plaisir pour la victoire au bout. Sur le plan personnel, je n'y cherchais rien de spécial. La Géorgie, c'était tout aussi important et même le match amical avant. Je ne peux pas aborder les matches plus ou moins facilement. Je respecte mon poste et je m'impose toujours une grosse pression. Comme avec Lyon. Au poste où je suis, , il n'y a pas à être tranquille. Mais si je m'impose cette pression, c'est avant tout beaucoup de plaisir de jouer en équipe de France.

Votre blues du Mondial est-il complètement évacué ?
Oui, ce n'était pas un moment facile comme vous le savez mais l'envie de reprendre la compétition, c'était le principal pour moi.

Raymond Domenech vous a-t-il désigné comme numéro 1 ?
Non. Actuellement, je joue. A moi de prouver à chaque match. Je trouve ça normal.

Estimez-vous avoir moins le droit à l'erreur en équipe de France qu'avec Lyon ?
Disons que j'ai un crédit supérieur à Lyon. Je suis là pour servir l'équipe de France en étant à mon meilleur niveau. Je sais aussi qu'il y a une sacrée génération qui arrive derrière moi.

"Barthez ? Pas mon problème"

Le fait que Barthez ne soit plus joueur professionnel est-il une bonne nouvelle pour vous ?
A vrai dire, je m'en moque un peu. Ce n'est pas mon problème. Moi je prends du plaisir à jouer en équipe de France et je n'ai pas envie de me poser de fausses questions.

Où en sont aujourd'hui vos relations avec Raymond Domenech ?
Je ne vais pas le remercier de ce qui s'est passé. Mais c'était une expérience. Il y a prescription... C'est revenu à peu près au même, comme avant cette aventure douloureuse. L'équipe de France a toujours été un objectif pour moi, depuis longtemps. J'espère être un bon représentant de l'équipe de France...

Oui, mais vos relations avec Domenech ?
(Rires) Domenech, c'est mon coach. Je ne sais pas...

Et avec Bruno Martini ? Comment pouvez-vous travaillez avec quelqu'un avec qui vous n'avez pas été tendre ?
Avec Bruno, on a eu des discussions franches et honnêtes. Parfois virulentes. Je respecte l'homme, je respecte le gardien. On a mis les choses à plat. On est là pour travailler, pas pour s'aimer. Maintenant tout va bien.

Coupet affirme avoir beaucoup appris en Allemagne.Coupet affirme avoir beaucoup appris en Allemagne.
Tout est oublié donc...
Quoi qu'il arrive, la Coupe du monde m'est passée sous le nez. Ça ne s'oublie pas. Sportivement j'avais fait tout ce qui était en mon pouvoir. Mais les qualités morales pour rebondir sont la force des champions. J'aime ce côté indestructible que je peux avoir. J'ai raté une Coupe du monde mais tout va bien.

En 2010, vous aurez 37 ans, pensez-vous pouvoir la disputer ?
La Coupe du monde 2010, je ne l'envisage pas vraiment. Je ne regarde pas spécialement loin. Mes jours sont comptés. Je suis conscient d'être là pour faire le tampon avec la très bonne génération qui suit. Aujourd'hui, je crois que je suis en avance sur la concurrence parce que j'ai la maturité et l'expérience mais je sais que je n'ai pas dix ans devant moi. Je suis à un âge où une blessure peut être synonyme de fin de carrière.

"Abidal et Malouda, les futurs tauliers"

Et l'Euro 2008 ?
A priori oui mais quoi qu'il arrive, il faut toujours se remettre en question. L'Euro, je peux l'envisager mais on n'en n'est pas encore là...

De cette nouvelle génération dont vous parlez, quels sont les gardiens qui vous impressionnent le plus ?
Tous m'impressionnent. Je ne vais pas citer de noms pour ne froisser personne. Mais on voit des gardiens très performants en L1. C'est clair qu'ils vont tous se tirer la bourre très vite.

Pourriez vous comparer l'équipe de France contre l'Italie avec l'OL qui a battu le Real ?
Avec l'équipe de France, c'était effectivement un peu comme avec Lyon. Il y avait de la sérénité. On l'a vu dans la gestion du temps. La France a montré une maturité supplémentaire, une confiance en elle. J'espère maintenant qu'on arrivera contre l'Ecosse à reproduire du bon football, à relancer de derrière, à produire du jeu...

Que vous inspire le fait que huit Lyonnais aient été sélectionnés ?
C'est un bon pourcentage. On ne peut être que fiers de ça.

Pourtant malgré le nombre, on a le sentiment que les Lyonnais n'ont pas encore un grand poids dans le groupe ?
Parce que les plus anciens ne sont pas lyonnais. Je suis certain qu'Abidal et Malouda peuvent devenir des tauliers de l'équipe de France.

Justement, ces deux joueurs semblent avoir franchi un palier en disputant la Coupe du monde. Qu'en pensez-vous ?
Je pense qu'ils forment la meilleure paire à gauche du monde et qu'en plus ils sont loin d'être des tordus. De quoi envisager un bel avenir pour eux. C'est sûr qu'une Coupe du monde, ça fait grandir. Qui plus est quand elle est réussie. On s'est tous enrichi de cette Coupe du monde, même moi.




07/09/2006 19:12



Ils ont mis le feu !!!!

 
Ce sont des joueurs de l'équipe de France particulièrement satisfaits qui ont pris le temps de commenter après le match leur victoire 3-1 mercredi soir face à l'Italie en éliminatoires de l'Euro 2008. Si certains, à l'instar de Thierry Henry, refusaient toujours de parler de revanche de la finale de la Coupe du monde, tous se félicitaient d'avoir battu les champions du monde, qui plus est avec la manière. D'autant que d'un point de vue comptable, la Squadra est déjà reléguée à cinq points...

Sagnol, Abidal, Vieira, Makelele, heureux!Sagnol, Abidal, Vieira, Makelele, heureux!
Un stade en fusion, ce qui est plutôt rare au Stade de France, trois buts tous inscrits sur des phases de jeu, des champions du monde pris à la gorge et logiquement battus, les 78.831 spectateurs présents mercredi dans les tribunes dyonisiennes (moins les quelques milliers de Transalpins) avaient tout lieu de sortir de leur soirée heureux, fiers de la performance d'une équipe de France qui a donc poursuivi sur sa lancée de son succès à Tbilissi, en y mettant encore une fois la manière.

Ce sentiment de plénitude était largement partagé à l'issue de la rencontre par les protagonistes du match, Thierry Henry rappelant au passage que la victoire en Géorgie n'était pas aussi anecdotique qu'on avait pu le croire (l'Ukraine a d'ailleurs éprouvé toutes les peines du monde à dominer les coéquipiers d'Arveladze, seulement batttus 3-2 mercredi à Kiev): "Contre la Géorgie, les gens ont pu penser que c'était un match facile, mais on a fait le même match contre l'Italie."

A savoir un match où tout le monde "a défendu et joué ensemble", pour reprendre les mots de celui qui a inscrit, avec l'aide involontaire de Cannavaro, le premier but de sa saison, mais surtout un match au cours duquel Raymond Domenech a senti "une équipe sûre d'elle, sereine. Dans la maîtrise technique, il y a quelque chose en plus. Tout le monde se sent bien, avec un jeu très fluide, technique. Ce qui a rendu un match très plaisant, très accompli." Même si, à l'évidence, les Italiens, tenus en échec quatre jours plus tôt par la Lituanie à Naples (1-1), étaient un peu courts physiquement (la Serie A ne reprend que ce week-end), les Bleus ont livré une de leurs performances les plus accomplies sous l'ère Domenech, ce dernier reconnaissant sans peine qu'on "n'était pas loin du match parfait".

Henry: "On s'appuie sur quelque chose, ça aide"

Grâce à leur maîtrise technique, à la santé impressionnante du duo Vieira-Makelele (est-ce vraiment une bonne idée de vouloir arrêter?), insolent de facilité physique et technique, aux percussions incessantes devant de Franck Ribéry, Florent Malouda et Thierry Henry, à l'apport des latéraux (Sagnol, passeur décisif sur le troisième but), l'animation offensive des Bleus, leur point faible pendant les matches de qualification, a été proche de la perfection, chaque joueur reconnaissant que contre l'Italie, l'équipe de France a ajouté "la manière" au résultat. Pourquoi? D'abord parce que physiquement, tous étaient au diapason: "On a vu des joueurs qui n'étaient pas tous prêts il y a deux-trois semaines et sont montés en puissance", explique ainsi Thierry Henry qui donne ensuite la vraie clé de cette réussite: "Avant, on n'avait pas de vécu, là il y a un vécu, on s'appuie sur quelque chose, ça aide."

Lilian Thuram, désormais 123 sélections au compteur, ajoute: "L'équipe de France suit son chemin, elle a progressé depuis le Mondial." Dans ce climat de confiance et de sérénité, chaque joueur trouve matière à s'exprimer: une nouvelle fois, les derniers arrivés, Franck Ribéry et Florent Malouda ont évolué comme des poissons dans l'eau, tandis que Greg Coupet a été décisif sur sa ligne (quelles parades face à Semioli et Cannavaro!), l'illustration la plus frappante étant bien évidemment les deux buts de l'appelé de dernière minute, Sidney Govou. Titularisé à la place de Louis Saha, celui qui n'avait jusqu'ici qu'un match de CFA dans les jambes (avec un doublé prémonitoire à la clé...) a inscrit deux buts d'avant-centre, d'une belle reprise de volée du droit et d'une tête au point de penalty. "C'est la preuve qu'il y a beaucoup de joueurs de très haut niveau en équipe de France, il a marqué deux buts, c'est très bon pour la confiance", se réjouissait Lilian Thuram, tandis que Thierry Henry voyait dans les deux buts du Lyonnais, mais également dans celui de Saha en Géorgie et les deux passes de Ribéry toujours à Tbilissi "la force d'un groupe".

Gallas: "On avait à cœur de prendre notre revanche"

Raymond Domenech buvait quant à lui du petit lait, heureux de constater que son choix s'était avéré payant: "Je n'avais pas d'inquiétudes à son sujet, on sait comment les joueurs sont préparés à Lyon avec Robert Duverne. Il avait faim, envie, comme les autres. Tout le monde a été au diapason de cette équipe qui tourne." Qui tourne et avait une motivation supplémentaire de battre l'Italie, deux mois après sa cruelle défaite aux tirs au but à Berlin. Si Thierry Henry, comme il n'a cessé de le répéter ces derniers jours, refusait toujours de voir une "saveur particulière" dans cette victoire ("On n'a pas gagné la Coupe du monde, on n'a pas la médaille d'or, il fallait prendre trois points, c'est tout"), d'autres se montraient moins pudiques sur la question, à l'instar de William Gallas, une nouvelle fois impérial en défense. "Ça fait plaisir de battre les champions du monde, c'est forcément un match différent quand on rencontre les champions du monde. On avait à cœur de prendre notre revanche car on a perdu la finale."

Même Raymond Domenech, qui n'avait jusqu'ici insisté que sur les trois points à prendre, reconnaissait la portée symbolique de ce succès: "Battre le champion du monde, c'est quelque chose de plus. En deux mois, on a battu les deux champions du monde, le Brésil et l'Italie. On ne peut qu'être satisfaits". A double titre, puisque voilà donc l'Italie, l'un des favoris du groupe B avec la France et l'Ukraine, déjà reléguée à cinq points. "C'est bien d'engranger des points le plus tôt possible", savourait Thierry Henry, Raymond Domenech évoquant une "vraie bonne nouvelle". Bref, à l'instar de Lilian Thuram, dont le bonheur a été un peu gâché par la polémique naissante sur l'affaire des invitations adressées aux sans-papiers de Cachan (voir par ailleurs), les Bleus ont vécu "une très bonne soirée". Nous aussi...






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