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L1 ESPAGNOLE
01/10/2006 11:39
Torres, l'autre Raul
fr Le capitaine et attaquant de l'Atletico est souvent comparé à Raul son homologue du Real. Dimanche, les deux joueurs s'affrontent à l'occasion du derby madrilène, affiche de la 5e journée de la Liga qui a débuté samedi avec la victoire du Barça à Bilbao 3-1. A 22 ans, El Nino a déjà inscrit 62 buts en championnat mais jamais face aux Merengue. Une lacune qu'il tentera de combler à Bernabeu où les joueurs de l'Atletico espèrent confirmer leur bon début de saison qu'ils réalisent avec leur nouveau coach, Javier Aguirre.
 Torres marquera-t-il enfin contre le Real?
Auteur par exemple de six buts en quatre rencontres face au Barça, l'autre grand d'Espagne, comment Torres n'a pas pu encore trouver le chemin des filets contre les Merengue ? "Ne pas marquer ne signifie pas pour autant mal jouer", rétorque-t-il.
Comme le jeune international le souligne, l'international espagnol a pris pour habitude de se distinguer lors des ces matches qui divisent la capitale espagnole mais pour l'instant sans faire mouche. "Je ne me prends pas la tête avec ça mais c'est clair, j'aimerais bien marquer quand même", avoue-t-il au quotidien Marca. Fernando Torres mériterait en tout cas d'accrocher à son palmarès de chasseur de buts, le grand Real Madrid, lui que l'on peut comparer aisément à Raul, son alter ego.
Comme le meilleur réalisateur de l'histoire de la sélection espagnole (44 buts en 102 capes), El Nino (L'enfant) a démarré sa carrière professionnelle à 17 ans à un poste d'avant-centre loin d'être évident à assumer surtout dans des formations de ce calibre. Après avoir participé à la remontée de l'Atletico parmi l'élite (2001-02), Torres a inscrit 19 buts la saison suivante en Liga, preuve de sa précoce maturité, autre point commun avec son illustre aîné. Et puis comme Raul, il a hérité très jeune du brassard de capitaine.
Imiter Hasselbaink
Les deux homme s'échangeront donc les fanions dimanche en fin d'après-midi sur la pelouse de Bernabeu mais n'auront pas le temps de parler de la sélection nationale. Pourtant, Raul a de quoi alimenter les débats actuellement. Vendredi, Luis Aragones ne l'a pas retenu pour les prochaines rencontres de la Seleccion comptant pour les éliminatoires de l'Euro 2008. Une sensation alors que le capitaine du Real s'est offert dans la semaine un doublé en Ligue des champions face à Kiev (5-1) et semble être revenu à un bon niveau.
Fernando Torres, lui, fait évidemment partie du groupe, signe peut-être que le passage de témoin s'opère petit à petit. A 22 ans l'avenir lui appartient. En attendant, le rendez-vous de dimanche a été préparé, comme tous les derbies, avec minutie, histoire pour les Matelassiers de briser une autre série. L'Atletico ne s'est plus imposé à Bernabeu depuis octobre 1999 lorsqu'un doublé de Jimmy Floyd Hasselbaink fit trébucher les Merengue (3-1). "L'Atletico a simplement besoin d'un bon résultat pour changer l'histoire de ces derbies. Et je pense que c'est le bon moment pour le faire", insiste Torres qui a raison d'y croire.
Sous la houlette de Javier Aguirre, arrivé dans la capitale espagnole en juillet dernier, les Matelassiers réalisent leur meilleur début de saison. depuis le fameux exercice 1995-96 conclu en beauté par le doublé coupe-championnat. Le coach mexicain, fort de trois succès et une défaite après quatre journées, détient peut-être la recette pour battre le Real, ce qui l'avait réussi lorsqu'il drivait Osasuna.
Chez eux, ils devront prendre l'initiative du jeu, ce qui nous laissera des espaces, insiste Torres. Le capitaine de la formation rojiblanco est bien décidé à démontrer aux yeux de tous que l'Atletico "appartient aussi à la catégorie des grandes équipes". Et peu importe si ses statistiques personnelles (62 buts inscrits en Liga depuis 2002-03) restent en l'état, pourvu que les siens repartent de Bernabeu avec les trois points.
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