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L'OM n'a pas pu gagner
29/09/2006 20:27
L'OM cherche à comprendre
Vaincus, jeudi, à Boleslav (2-4), malgré leur victoire au match aller (1-0), les Marseillais ont dit adieu à la Coupe de l'UEFA, et ce, dès le premier tour. Une contre-performance de taille qui suit un premier revers essuyé en L1, dimanche dernier, à Nantes (1-2). Il n'en faut pas plus pour que le doute s'installe dans les esprits phocéens. Au lendemain de la désillusion tchèque, le malaise est grand et les mots sont durs. Au pied du mur avant la réception de Toulouse, dimanche, au Vélodrome, l'OM doit réagir. Au plus vite.
Vaincus, jeudi, à Boleslav (2-4), malgré leur victoire au match aller (1-0), les Marseillais ont dit adieu à la Coupe de l'UEFA, et ce, dès le premier tour. Une contre-performance de taille qui suit un premier revers essuyé en L1, dimanche dernier, à Nantes (1-2). Il n'en faut pas plus pour que le doute s'installe dans les esprits phocéens. Au lendemain de la désillusion tchèque, le malaise est grand et les mots sont durs. Au pied du mur avant la réception de Toulouse, dimanche, au Vélodrome, l'OM doit réagir. Au plus vite.
 Mickaël Pagis, comme l'OM, s'est perdu à Boleslav.
"Je ne sais pas ce qui s'est passé", confesse d'ailleurs Habib Beye. Sonné comme le reste de ses coéquipiers par le scénario d'un match qui ne pouvait pas échapper aux Provençaux, le défenseur manque d'arguments pour expliquer pareille désillusion. "Je ne sais pas expliquer notre défaite. On l'analysera en temps voulu." Sauf que du temps, l'OM n'en dispose pas beaucoup. Dès dimanche, dans un Vélodrome que l'on imagine moins bienveillant qu'à l'habitude, les hommes d'Albert Emon reçoivent une formation toulousaine plutôt fringante à l'extérieur. Un rendez-vous qui n'aura rien d'une formalité. Après les deux revers consécutifs concédés à Nantes (1-2), puis à Boleslav, ce dernier prend même des allures de cruciale échéance.
Diouf: "Un manque cruel d'humilité"
Car, même si Samir Nasri exhorte ses coéquipiers à "relever la tête contre Toulouse", Albert Emon, lui, estime que l'OM "repart de zéro". Carrément. Oubliée la décontraction aperçue en conférence de presse ces derniers temps, l'entraîneur olympien tire le signal d'alarme et prévient: "Il va falloir être très fort". Principale cause de la faillite de ses troupes en Tchéquie selon lui, le manque d'engagement: "En football, il faut savoir faire beaucoup d'efforts et se battre sur le terrain, explique-t-il. Jeudi, on n'a pas montré ces qualités, et on n'a pas été solides du tout." Les quatre buts marqués par le Mlada à une formation olympienne type sont là pour le prouver. Et l'absence de Ronald Zubar en défense centrale ne peut pas tout expliquer.
"C'est une faillite collective", avance pour sa part Pape Diouf le président olympien. Un président dépité par le spectacle proposé par son équipe, et, qui, en outre, devra chiffrer le manque à gagner pour le club suite à cette disparition prématurée de la scène européenne. En plus de ses espoirs sportifs, l'OM aurait abandonné plus d'un million d'euros sur la pelouse de Boleslav. A regard de la situation comptable actuelle du club (estimé en déficit de 10 millions d'euros, ndlr), on comprend l'amertume de l'ancien agent de joueurs.
Au delà de cet aspect, Diouf tient surtout à dénoncer le "manque cruel d'humilité" de ses joueurs, auteurs de relâchements coupables et irrésistiblement emportés durant les dix dernières minutes par des Tchèques euphoriques. Un écueil aperçu à Nantes, où l'OM n'avait pas réussi à se hisser au même niveau d'engagement que les Canaris. Mais, s'il plaidait pour un accident de parcours "dans un contexte particulier" à la Beaujoire, les Nantais ayant changé d'entraîneur trois jours plus tôt, Diouf ne cherche plus d'excuse au sortir du stade Mestsky de Boleslav: "On peut parler de défaillance individuelle et collective", assène-t-il sans concession. Autant dire que, même privé de Ribéry, l'OM ne devra pas se louper contre Toulouse.
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