|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ coupe de la ligue et coupe de france ] [ Calif Euro 2008 et le monde des Bleus ] [ Info expres ,PSG ] [ Les duels de foot ] [ L1 - L2 et vidéo ] [ Ligues des champions et Coupe de l'UEFA ] [ Photo L1,L2 et perso ]
|
|
|
|
1er tour
19/09/2006 19:56
Douchez: "Je m'éclate enfin !"
Titulaire dans les buts toulousains depuis le début de la saison, Nicolas Douchez participe activement à la bonne dynamique du TFC, actuel 4e de Ligue 1. Déterminant match après match, le portier de 26 ans aborde avec confiance le déplacement de son équipe à Nantes, en 1/16e de finale de Coupe de la Ligue (match à suivre en direct sur notre site). Face aux Canaris, Douchez compte bien confirmer sa forme du moment. D'autant que le club haut-garonnais a fait de cette compétition l'un des objectifs de sa saison.
Douchez fait preuve d'une belle assurance depuis le début de la saison.
Au vu du parcours des deux équipes, c'est en favori que Toulouse se déplace à Nantes. Est-ce votre avis ? La Coupe est une compétition différente du championnat. C'est un match couperet, c'est donc autre chose qui se prépare. C'est vrai que notre bonne dynamique en Ligue 1 nous permet de l'aborder sans pression. Nous possédons des certitudes à l'extérieur, on part donc confiants. Mais on sait que l'on aura un match difficile à disputer. Nantes est une équipe en crise et va vouloir se révolter. Ce match est donc pour eux l'occasion idéale de se relancer.
La Coupe de la Ligue figure-t-elle parmi les objectifs du TFC cette saison ? Oui, aller le plus loin possible est un objectif que nous ont fixé les dirigeants en début de saison. Il serait temps que le TFC se distingue en Coupe de la Ligue ou en Coupe de France. Cela fait longtemps que ce n'est pas arrivé. On va tout faire pour que ça change.
De vos buts, comment expliquez-vous la bonne dynamique actuelle du TFC ? En ce moment nous allions efficacité offensive et solidité défensive. Même si je ne peux pas l'expliquer à 100%, je pense que notre début de championnat hyper-difficile (le TFC s'est déplacé à Bordeaux, puis à Lyon lors des deux premières journées, ndlr) y est pour beaucoup. Face à ce coup du sort, on a fait preuve d'unité et de solidarité d'entrée. C'était à double tranchant. Si on avait pris deux "valises ", on se serait enfoncé dans le bas du classement. Et on aurait galéré pour en sortir.
Peut-on parler d'un effet Baup à Toulouse ? Absolument. L'entraîneur est forcément responsable de nos bons résultats actuels. Dès qu'il est arrivé, il nous a responsabilisés. Il a su nous donner confiance dans le jeu. On balance moins qu'auparavant, on privilégie les remontées de balle rapides. Pour l'instant, ça fonctionne, à l'image de notre victoire à Lille, samedi (3-1). Pourvu que ça dure !
"Je garde les pieds sur terre "
On vous imagine comblé pour votre première saison en Ligue 1 en tant que titulaire... Oui, je m'éclate enfin ! A moi, par mes performances, de ne pas laisser passer ma chance. Tout peut aller vite en football, mais je travaille dur pour m'améliorer sans cesse.
Vous passez avec succès de l'ombre à la lumière. Ne craignez-vous pas que cela vous monte à la tête ? Honnêtement, je ne le pense pas. C'est à moi de gérer tout le côté extra-sportif, les sollicitations. Bien sûr, cela me fait plaisir que mon travail soit reconnu. Honnêtement, je ne m'en fais pas. Je garde les pieds sur terre.
Christophe Revault, parti à Rennes à l'intersaison, a-t-il eu une influence sur votre progression ? C'est vrai que je m'entendais bien avec Christophe, comme avec tous les autres gardiens que j'ai fréquenté dans les clubs où je suis passé.
"Il faut savoir être égoïste"
Son départ précipité de Toulouse vous a-t-il affecté ? Je n'irai pas jusque là. Ce sont des décisions qui font partie du boulot. C'est vrai que l'on ne s'y attendait pas, ça nous a surpris. Il a connu quelques problèmes relationnels avec certaines personnes au club. Mais c'est lui qui a décidé de partir. Il faut aussi que je pense à moi. Il faut savoir être égoïste quand on est gardien. Ce qui ne m'empêche pas d'entretenir d'excellents rapports avec lui, surtout avec tout ce qu'il a fait ici, à Toulouse, où personne ne l'a oublié.
Autre élément perturbateur, la fameuse rumeur Barthez. Comment avez-vous vécu cet interminable feuilleton ? C'était difficile. Il a vraiment fallu que je me me réfugie dans ma bulle, surtout lorsque la saison a commencé. Je savais que j'avais ma chance, mais cette histoire me revenait tout le temps aux oreilles. Il a fallu que j'en fasse abstraction pour ne pas me pourrir l'esprit. Je ne voulais surtout pas en faire une psychose. Mais je suis content que cette histoire soit derrière moi maintenant.
Elie Baup est un ancien gardien de but qui a, entre autres, entrainé Barthez, justement, et Ramé. Pensez-vous un jour pouvoir revêtir le maillot de l'équipe de France ? Bien sûr. Je le dis sans prétention. Une génération de gardiens va partir à la retraite, certains prendront la relève. Il y aura donc des places à prendre à moyen terme. J'ai conquis la mienne en Ligue 1 et j'espère viser plus haut. C'est à mon avis une ambition légitime quand on est joueur professionnel de pouvoir espérer un jour porter le maillot national. Moi, j'y songe.
| |
|
|
|
|