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01/06/2006 07:17
Des Oranges à croquer
31/05/2006 Par Vincent HUCHON De Sports.fr Tandis que leurs aînés s'apprêtent à disputer le Mondial en Allemagne, les Espoirs français rêvent eux de gloire européenne au Portugal. Les Bleuets, impressionnants jusqu'ici, sont aux portes de la finale. L'obstacle batave au menu des demis est à leur portée. Les Pays-Bas n'ont pas été irrésistibles en poule (1 victoire, 1 nul, 1 défaite) et la France partira logiquement favorite. Méfiance toutefois de ne pas se laisser griser par la réussite sous peine de connaître une grande désillusion.
Personne ne résiste à Berthod et Faty en ce moment
La France est à 90 minutes (voire plus) d'un retour en finale (*). Si les Bleus parviennent à dominer les Pays-Bas, jeudi à Braga, ils lutteront alors pour le titre, et ce pour la troisième fois dans l'histoire des Espoirs (**). Mais avant, il faut franchir l'obstacle batave. Le parcours des deux équipes connaît jusqu'ici des trajectoires diamétralement opposées. La France a remporté tous les matches qu'elle a disputée dans son groupe, inscrivant six buts sans en concéder un seul. Les Pays-Bas ont eux débuté par une défaite (1-2 devant l'Ukraine) avant d'enchaîner avec un nul (11 face au Danemark) et de ne connaître la victoire et la joie de la qualification qu'au cours du dernier match, lundi, devant l'Italie (1-0).
La lutte peut donc sembler inégale. Mais la réalité du terrain est souvent bien différente que les chiffres bruts. L'équipe de France le sait, et n'a pas préparé ce rendez-vous à la légère, loin de là. René Girard, le sélectionneur national, a d'ailleurs tenu à ce que l'ensemble de son groupe reste mobilisé pour la suite de la compétition: "Nous devons conserver le même état d'esprit, ne pas perdre ce fil conducteur qui est la motivation qui nous a guidés tout au long du tournoi, la concentration des uns et des autres", expliquait le coach des Bleuets en début de semaine sur le site de l'UEFA. Jusqu'à présent, il a appliqué à la lettre son credo, puisque seuls les deux gardiens remplaçants ne sont pas rentrés en jeu.
Girard: "Une autre compétition qui commence"
Tout le monde reste donc sur le pont au moment de disputer cette demi-finale face aux Pays-Bas. Un match qui marque le début d'un nouveau tournoi, de l'aveu même de René Girard: "Tout reste à faire. On a bien travaillé pour terminer premiers du groupe. Cela a bien marché, mais je pense que les demi-finales sont une autre compétition." La France est l'unique équipe encore en lice à avoir réalisé un carton plein en poule. Jérémy Toulalan, seul joueur à avoir disputé l'intégralité des trois rencontres, est conscient que lui et les siens sont attendus au tournant: "On est bien partis. Maintenant il faut confirmer parce qu'on est considérés comme favoris après ce parcours. Il faudra qu'on gère bien cela". Le groupe des Bleuets semble en mesure de gérer cette pression, les joueurs sont heureux de vivre ensemble et aucun problème ne perturbe la vie en communauté. Toulalan encore: "On a un grand collectif, c'est ça notre force".
Dans ce contexte, les Pays-Bas ne doivent être qu'une étape sur la route de la finale. Claude Giuntini, chargé de superviser les adversaires des Bleuets, décrit en quelques mots l'équipe batave sur le site de l'UEFA: "Ils ont une dominante offensive et aiment avoir la maîtrise du jeu. Il y a un long travail préparatoire de permutations et de redoublements de passes pour trouver le déséquilibre adverse. Et quelques individualités sont à surveiller comme Emanuelson, De Zeeuw, Schaars ou Huntelaar".
Gare au coup de chaud
Avec tout ça, l'équipe de France ne pourra pas dire qu'elle n'est pas bien renseignée. Onze joueurs du groupe France connaissent de toute façon déjà leur adversaire pour l'avoir battu en amical (3-0 à Sète en novembre 2004). Finalement, le seul adversaire des jeunes tricolores aujourd'hui pourrait être le climat. Le match face aux Pays-Bas se déroule en effet à la même heure que la rencontre de jeudi dernier face à l'Allemagne. Le thermomètre avait frôlé les 35 degrés et la chaleur étouffante avait considérablement gêné les Bleuets pendant une mi-temps. Cette fois, le soleil peut rester caché, la France n'en a pas besoin pour briller.
(*) En 2002, la France s'était inclinée face à la République Tchèque (0-0 a.p, 1-3 t.a.b). (**) Victoire en 1988 devant la Grèce (0-0;3-0) et donc finaliste en 2002.
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