|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ coupe de la ligue et coupe de france ] [ Calif Euro 2008 et le monde des Bleus ] [ Info expres ,PSG ] [ Les duels de foot ] [ L1 - L2 et vidéo ] [ Ligues des champions et Coupe de l'UEFA ] [ Photo L1,L2 et perso ]
|
|
|
|
30/05/2006 17:43
Vacances à Lens
30/05/2006 Par Yannick SAGORIN De Sports.fr Victorieuse du Mexique au Stade de France samedi soir (1-0) malgré la fatigue et un contexte délétère, l'équipe de France s'apprête à récolter les bons auspices de sa chère province en se rendant à Lens, mercredi, pour y affronter le Danemark avant de rallier Saint-Etienne, une semaine plus tard, afin d'en découdre avec la Chine. Des déplacements qui devraient, l'avancement de la préparation physique aidant, s'avérer bien plus riches en enseignements que ne le fut la confrontation dionysienne, l'ambiance en plus.
Vikash Dhorasoo devrait trouver meilleur accueil à Lens.
Un bol d'oxygène. C'est ce que viendront chercher les Bleus au cours de leurs prochains matches amicaux avant de s'envoler vers l'Allemagne pour prendre part à la conquête du Graal. Une bouffée de fraîcheur qu'ils étaient aller quérir au sommet des monts alpestres mais qui n'a pas résisté à la pesante atmosphère francilienne. Les sifflets et autres quolibets à l'égard de Fabien Barthez lors de la rencontre amicale face à la Slovaquie en mars dernier avaient déjà interpellé la maison bleue, ceux dont ont été victimes ce dernier et Vikash Dhorasoo en particulier à l'occasion de l'opposition face au Mexique ont "fait déborder le vase" selon le propre aveu du bouillonnant Willy Sagnol.
Le mal est profond, le divorce avec le public parisien est consommé à en croire les propos du latéral droit bavarois qui n'hésite pas à brocarder dans son ensemble l'enceinte dionysienne. "Quand on va jouer à Saint-Etienne ou à Lens, ce sont des supporters de clubs qui viennent, ils savent encourager une équipe. A Paris, c'est différent, on a l'impression qu'ils viennent voir un spectacle plus qu'un match de foot." Un message qui a le mérite d'être clair et qui invite fatalement à la polémique.
Un malaise grandissant
Car le phénomène n'est pas récent. La plupart des joueurs n'ont jamais caché leur malaise, pour ne pas dire leur aversion à évoluer dans ce stade riche en glorieux souvenirs et néanmoins d'une froideur déstabilisante. D'abord pointé du doigt pour la relative apathie de son public, le fleuron du football national pâtit aujourd'hui du comportement déplacé de ses "pseudo-supporters" et autres "pseudo-sélectionneurs" comme se plaît à les qualifier Willy Sagnol. Un constat désespérément récurrent qui souffre inévitablement de la comparaison avec l'ambiance qui règne aux alentours des pelouses provinciales lorsque la délégation française daigne y poser ses crampons.
C'est un fait, l'événement se faisant rare -contrat de la Fédération avec le consortium bâtisseur du SDF oblige- la fête est toujours de mise en dehors du giron parisien et la voix des quelques mauvais-pensants environnants se trouve étouffée par l'enthousiasme ambiant, pour peu que la prestation tricolore soit digne de l'accueil consenti. Et à en juger les performances des Bleus loin de leurs bases dionysiennes, la formule est des plus payantes. Car aussi étonnant que cela puisse paraître, être conspué avant même d'avoir effleuré le cuir n'a jamais galvanisé le moindre joueur.
Que la fête commence
Réputé pour son atmosphère conviviale et chaleureuse, le Stade Félix-Bollaert de Lens aura ainsi l'honneur et le privilège de donner la leçon aux fauteurs de trouble de Saint-Denis, mercredi soir, à coups de trompettes et de chants à la gloire des Zidane et consorts. Autant de manifestations littéralement supportrices qui devraient réchauffer le cœur de Bleus choqués et abasourdis pour reprendre les termes du sélectionneur. L'équipe de France n'en attend pas moins il est vrai, à l'image d'un Jean-Alain Boumsong, pourtant épargné samedi soir, qui trépigne d'impatience à l'idée d'évoluer dans le pays des corons et ne boude pas son "plaisir de jouer à Lens." Le Chaudron vert de Saint-Etienne devrait reprendre fièrement le flambeau la semaine suivante, et permettre aux hommes de Raymond Domenech de donner la pleine mesure de leur talent, ne serait-ce que par reconnaissance envers un public méritant.
| |
|
|
|
|